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servage

nm (sèr-va-j')
  • 1Modification de l'esclavage antique et de la servitude barbare qui, commençant avec la féodalité, met le serf en jouissance d'une liberté et d'une propriété qui, bien que fort restreintes, n'en sont pas moins très réelles. Le servage n'est pas la même chose que l'esclavage.
  • 2 Par extension, esclavage, servitude, en général. Craignant de son époux la honte ou le servage. [Tristan, La Mort de Chrispe ou Les Malheurs domestiques du Grand Constantin] Donnez-moi ce breuvage, Par où j'éviterai la honte du servage. [Mairet, Sophonisbe] Tous deux [le comte et la comtesse de Roucy] rogues et glorieux à l'excès, tous deux bas jusqu'au servage devant les ministres. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon] Tu vois régner [aux États-Unis], sans trouble et sans servage, La paix, les lois, le travail et les moeurs. [Béranger, Lafayette.]
  • 3 Poétiquement. Amoureux servage, ou, simplement, servage, soumission entière à la femme qu'on aime. Qu'à la fin la raison essaie Quelque guérison à ma plaie, Cela se peut facilement ; Mais que d'un si digne servage Sa remontrance me dégage, Cela ne se peut nullement. [Malherbe, V, 28] M'étant sauvé du plus rude servage Qui tint jamais un généreux courage. [Voiture, Poésies, Oeuv. t. II, p. 83] Clarice, unique objet qui me tient en servage. [Corneille, La veuve] Si je vivais dessous votre servage Comme autrefois.... [La Fontaine, Rich.]
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