signet
nm (si-nè ; le t ne se lie pas ; au pluriel l's se lie : des si-nè-z effilés ; signets rime avec traits, paix, succès, etc. On remarquera ici comment l'usage a conservé l'ancienne prononciation qui s'est perdue dans signe et signer)
- 1Petits rubans ou filets liés ensemble, et tenant à un bouton, qu'on met au haut d'un missel, etc. pour marquer les endroits qu'on veut retrouver aisément.
Je disais autrefois de feu M. de Rennes, qu'il marquait les feuillets de son bréviaire avec des tranches de jambon : votre Valence ne mépriserait pas cette manière de signet
. [Sévigné, 577] - 2Petits rubans que les relieurs attachent à la tranchefile du haut d'un livre, pour servir à y marquer un endroit.
Il [la Baumelle] les fit parvenir [des vers imputés à Voltaire] à Mme de Pompadour elle-même, avec un signet qui marquait la page où elle était insultée
. [Voltaire, Correspondance] - 3Dans le moyen âge, le signet était le plus souvent un anneau qu'on portait à son doigt, et avec lequel on scellait les affaires courantes.
Nom donné aux signatures authentiques dont les notaires s'engageaient à faire usage au bas de leurs actes, et qui étaient historiées. Signets parlants.
- 4Sceau de Salomon, plante.
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