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sophisme

nm (so-fi-sm')
  • Faux raisonnement qui a quelque apparence de vérité. On entend par sophismes certains raisonnements éblouissants, dont on sent bien la fausseté ; mais on est embarrassé à la découvrir. [Dumars. Oeuv. t. V, p. 340] On est désolé de voir les sophismes qu'employa la cruauté. [Montesquieu, L'esprit des lois] L'amitié, le devoir y peuvent enchaîner [à la vie] un infortuné ; des prétextes et des sophismes ne l'y retiendront point. [Rousseau, Julie, ou la Nouvelle Héloïse] Tout le monde connaît son sophisme [de Buridan] de l'âne placé entre deux bottes égales de foin. [Diderot, Opinions des anciens philosophes] Le sophisme est la fausse monnaie de l'éloquence. [Marmontel, Oeuv. t. V, p. 321]

    Par extension. Sophismes d'amour-propre, d'intérêt, de passions, faux raisonnements que suggèrent l'amour-propre, l'intérêt, les passions.

    Fig. Les sophismes du coeur, illusions, égarements du coeur.

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