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soupente

nf (sou-pan-t')
  • 1Assemblage de plusieurs larges courroies cousues l'une sur l'autre qui servent à soutenir le corps d'une voiture. Il [un homme de qualité arrivant en équipage] ne perd rien auprès d'elle [une bourgeoise], on lui tient lieu [lisez compte] des doubles soupentes et des ressorts qui le font rouler plus mollement : elle l'en estime davantage. [La Bruyère, VII]

    Il se dit de toutes autres courroies Il est défendu aux mariniers et autres d'embarrasser les ports et gares qui leur sont affectés, de laisser vaguer les soupentes de leurs traits de bateaux.... Arrêt du 24 juin 1777, art. 8, dans GRANGEZ, Précis des voies navigables, p. 766.

  • 2Larges bandes de cuir qui servent à maintenir un cheval dans l'appareil nommé travail.
  • 3Petite construction en planches ou en maçonnerie qui se fait entre deux planchers, dans une écurie, dans une cuisine ou autre lieu, pour loger des domestiques ou pour quelque autre usage. Je mis Vanbroc dans une soupente, où il eût fallu être chat ou diable pour le trouver. [Retz, I, 14] Dans la soupente d'un portier, Je naquis au rez-de-chaussée. [Béranger, Cinq étages.]
  • 4Partie d'une grue, d'un moulin à eau, qui sert à tenir en suspension un treuil, une roue.
  • 5Lien ou barre de fer, qui soutient la hotte d'une cheminée.
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