soupirail
nm (sou-pi-rall, ll mouillées), au pl. SOUPIRAUX (sou-pi-rô)
- 1Ouverture pratiquée à la partie inférieure d'un bâtiment, pour donner de l'air, du jour à une cave, à un souterrain.
Sur ses pas au barreau la troupe s'achemine, Et bientôt, dans le temple, entend, non sans frémir, De l'antre redouté les soupiraux gémir
. [Boileau, Le lutrin]Il [Satan] avait visité les sanctuaires du mensonge et de l'imposture, l'antre de Trophonius, les soupiraux de la sibylle
. [Chateaubriand, Les martyrs, ou Le triomphe de la religion chrétienne] - 2 Par extension, fissures par où s'échappent des exhalaisons.
Ces fentes, dont quelques-unes descendent à plusieurs centaines de toises, sont les grands soupiraux par où s'échappent les vapeurs grossières
. [Buffon, Minéralogie] - 3Baie pratiquée à plomb dans le sommet d'une voûte.
Soupirail d'aqueduc, ouverture dans l'extrados de la voûte.
En métallurgie, ouvertures pratiquées dans le bouge des meules de carbonisation.
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