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stoïcisme

nm (sto-ï-si-sm')
  • 1Philosophie de Zénon, laquelle, au point de vue métaphysique, considérait le monde comme identique avec Dieu, et qui, au point de vue moral, plaçait le bonheur dans l'accomplissement de la vertu. Le stoïcisme sortit de l'école cynique : Zénon, qui avait étudié la morale sous Cratès, en fut le fondateur. [Diderot, Opinions des anciens philosophes] Il y a dans le stoïcisme un esprit monacal qui me déplaît. [Diderot, Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur les moeurs et les écrits de Sénèque] Plus j'y réfléchis, plus il me semble que nous aurions tous besoin d'une teinte légère de stoïcisme. [Diderot, ib. II, 86]
  • 2 Par extension, austérité, fermeté dans la douleur, telles que celles des stoïciens. Le stoïcisme est une affaire de tempérament. [Diderot, Opinions des anciens philosophes] Le prince [de Conti] lui ayant fait entendre qu'il y allait non-seulement de la prison, mais encore du bûcher, le stoïcisme de Rousseau [J. J.] s'était ému. [Bachaum. Mém. secr. 14 juin 1762]
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