surcharge
nf (sur-char-j')
- 1Nouvelle charge ajoutée à une autre. Prendre en surcharge. Ce cheval est assez chargé, il ne lui faut pas de surcharge.
- 2Il se dit des bagages excédant le poids qui est alloué à chaque voyageur. Voire caisse pèse quarante kilogrammes ; vous en avez dix de surcharge.
- 3 Terme de turf. Surplus de poids imposé aux chevaux qui ont déjà gagné des prix d'une certaine valeur.
- 4Surcroît d'impôts.
Le peuple est désespéré entre la nécessité de payer de peur des exactions, et le danger de payer de peur des surcharges
. [Montesquieu, L'esprit des lois] - 5Il se dit d'un excès d'humeurs dans le corps.
Ils [les phoques] ont une quantité de sang prodigieuse ; et, comme ils ont aussi une grande surcharge de graisse, ils sont par cette raison d'une nature lourde et pesante
. [Buffon, Quadrupèdes] - 6 Fig. Ce qui est comparé à un poids inutile.
Il n'y a point d'éloquence où il y a surcharge d'idées ; et, sans éloquence, comment peut-on plaire longtemps ?
[Voltaire, Correspondance] - 7 Fig. Surcroît de peines. Il avait de la peine à subsister, et pour surcharge il lui est venu deux enfants.
- 8Il se dit des mots écrits sur d'autres mots. Il y a dans cette lettre de change une surcharge.
- 9 Terme de maçonnerie. Excès de charge donné à un plancher.
Surcroît d'épaisseur d'un enduit.
Surélévation d'un mur.
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10Terme du commerce des grains. Sans surcharge, se dit du grain qui n'est pas alourdi par l'humidité.
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