surhaussement
nm (su-rhô-se-man)
- 1Action de surhausser ; état de ce qui est surhaussé. Le surhaussement d'une voûte, d'un édifice.
On conçoit l'impossibilité d'exécuter le plan-relief de la France entière, à cause de l'immense étendue du sujet qui forcerait à prendre une échelle de réduction si petite, qu'il n'y aurait plus de relief appréciable, même pour nos plus hautes montagnes ; il est vrai qu'on pourrait recourir à l'artifice du surhaussement ; mais on sait ce que valent ces représentations contre nature
. [Bardin, Acad. des sc. Comptes rendus, t. LVI, p. 526] - 2Action de mettre à un prix plus élevé, à un taux plus élevé.
Attendu le surhaussement des espèces et la cherté des denrées, il [le soldat] reçoit deux tiers moins que les soldats de Henri IV
. [Voltaire, Le siècle de Louis XIV]Vous ne pourrez jamais lui vendre [au manufacturier] vos denrées assez cher pour vous rembourser de ce qu'il a gagné sur vous ; car, si vous tentiez ce surhaussement, il en ferait venir de l'étranger à meilleur prix
. [Voltaire, L'homme aux quarante écus]
+
- HIST. XVIe s. Retrancher tous les abuz et surhaussemens introduicts par le compte à solz et livres
. [Fr. Garrault, Recueil des principaux advis du compte par escuz, Paris, 1578, feuille Bjj (il n'y a pas de pagination)]
- rechercher