surpris, ise

part. passé (sur-prî, pri-z') de surprendre
  • 1Pris à l'improviste. Il faut que les Écritures s'accomplissent, que le pécheur soit surpris dans ce dernier moment.... [Massillon, Avent, Mort du péch.]
  • 2Pris furtivement. De ces billets surpris on me croira complice : En restitution je suis encor novice. [Regnard, Le légataire universel] Le baiser est donné, mais il paraît surpris. [St-lamb. Sais. IV]
  • 3Attaqué à l'improviste. Le même général [Luxembourg] avec ces mêmes troupes surprises et victorieuses à Steinkerke. [Voltaire, Le siècle de Louis XIV] On ap prit à Vitepsk.... qu'au centre, près du Dnieper, à Inkovo, Sebastiani, surpris par le nombre, avait été battu. [Ségur, Histoire de Napoléon et de la Grande-Armée pendant l'année 1812]
  • 4Trompé. En vérité, mon père, je crois que les papes savent mieux que vous s'ils peuvent être surpris ou non. [Pascal, Les provinciales] Un maître plus équitable qui ne peut être ni surpris, ni prévenu. [Massillon, Avent, Bonh. des justes.]
  • 5Étonné. Nous sommes surpris comme ce silence et cette timidité [du jeune de Grignan] ont fait place à d'autres qualités. [Sévigné, 22 nov. 1688] Son mari.... Se trouve assez surpris, rentrant dans la maison, De voir que le portier lui demande son nom. [Boileau, Satires]

    Surpris dans le sens d'étonné, régit l'indicatif après de ce que : Vous êtes surpris de ce qu'il ne vient pas. Mais après que, il régit le subjonctif : Vous êtes surpris qu'il ne vienne pas.

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