séduction
nf (sé-du-ksion ; en vers, de quatre syllabes)
- 1Action par laquelle on séduit. Séduction de témoins.
La séduction que le serpent fit à ève
. [Bossuet, Déf. de la trad. et des saints Pères, VIII, 23]Il est une autre sorte de violence, qui n'en a ni le nom ni l'extérieur, mais qui n'en est pas moins dangereuse, je veux dire la séduction
. [Rollin, Histoire ancienne] - 2Attrait, agrément attaché à certaines personnes.
La plus dangereuse de vos séductions est de n'en point employer
. [Rousseau, Julie, ou la Nouvelle Héloïse]Pour échapper à sa séduction, Alcibiade et Critias prirent enfin le parti d'éviter sa présence [de Socrate]
. [Barthélemy, L'atlas du Voyage du jeune Anacharsis]Attrait, agrément attaché à certaines choses. Les séductions des plaisirs. La séduction de son style, de son regard.
Ces séductions Qui vont au fond des coeurs chercher nos passions
. [Voltaire, Adélaïde du Guesclin]La palatine m'introduisit dans son boudoir, où tout respirait la séduction et la grâce
. [Reybaud, Jér. Paturot, II, 16]Au pluriel. Influences fâcheuses.
Dirai-je que l'empereur Antonin est encore au-dessus d'Épictète, parce qu'il triompha de plus de séductions, et qu'il était bien plus difficile à un empereur de ne se pas corrompre qu'à un pauvre de ne pas murmurer ?
[Voltaire, Phil. Ignor. 45]Vous ne connaissez pas, ignorez-le toujours, Quelles séductions habitent dans les cours
. [P. Lebrun, Marie St. II, 2]
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