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teter ou téter

vt (te-té ou té-té ; dans la première orthographe on double le t devant un e muet : je tette, je tetterai ; dans la seconde té se change en tè devant un e muet : je tète, excepté au futur et au conditionnel : je téterai, je téterais)
  • 1Sucer le lait de la mamelle. Comment l'aurais-je fait si je n'étais pas né ? Reprit l'agneau ; je tette encor ma mère. [La Fontaine, Fables] Les chèvres se laissent téter aisément, même par les enfants, pour lesquels leur lait est une très bonne nourriture. [Buffon, Quadrupèdes]

    Cet enfant a tété de plusieurs laits, il a eu plusieurs nourrices.

    Il a teté de mauvais lait, il a eu une mauvaise nourrice.

    Absolument. Étant las de teter, j'étranglai ma nourrice. [Desmarets, Visionnaires, I, 1] C'est sans raisonner qu'un enfant qui tète ajuste ses lèvres et sa langue de la manière la plus propre à tirer le lait qui est dans la mamelle. [Bossuet, Traité de la connaissance de Dieu et de soi-même] On voyait teter les enfants depuis le commencement du monde ; mais on ne pouvait sentir le poids de l'air qui poussait le lait dans leurs bouches ; comme il fait jaillir l'eau dans les pompes aspirantes : Torricelli fut le premier qui le démontra, il n'y a guère plus d'un siècle. [Sennebier, Ess. art d'obs. t. II, p. 70 dans POUGENS] Crispin : Ce fils fut retiré de nourrice à l'âge de douze ans. - Lisette : à l'âge de douze ans ? - Cripsin : Oui, il a tété fort longtemps, ce garçon-là ; c'est ce qui fait qu'il a l'esprit vif. [Legrand, Usurier gentilhomme, sc. 2] On pourra ne laisser téter que trente ou quarante jours les veaux qu'on voudra livrer au boucher. [Buffon, Quadrupèdes]

  • 2Se téter, vpron Se dit de l'action d'une nourrice qui, ayant trop de lait, opère elle-même, à l'aide d'un tuyau, la succion de son lait.

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TETER. Ajoutez :
3 nm Le teter, l'action de teter. L'enfant qui était malade, va mieux ; il a repris le teter.
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