tristement
adv. (tri-ste-man)	 
- 1D'une manière triste. Un mort s'en allait tristement S'emparer de son dernier gîte . [La Fontaine, Fables]Il nous dit cela si tristement, qu'il me fit pitié . [Pascal, Les provinciales]À mon âge, on ne fait ce que l'on veut en aucun genre ; on boit tristement la lie de son vin . [Voltaire, Correspondance]Mais ne va pas, tristement vertueux, Sous le beau nom de la philosophie, Sacrifier à la mélancolie . [Voltaire, Poèmes et épîtres]Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m'assieds . [Lamartine, Méditations poétiques]
- 2D'une manière fâcheuse, misérable. À la fin tous ces jeux que l'athéisme élève, Conduisent tristement le plaisant à la Grève . [Boileau, L'art poétique]On ne peut pas dire des jésuites que leur mort ait été aussi brillante que leur vie ; si quelque chose même doit les humilier, c'est d'avoir péri si tristement, si obscurément, sans éclat et sans gloire . [D'alembert, Oeuv. t. v, p. 122]
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