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tronquer

vt (tron-ké), je tronquais, nous tronquions, vous tronquiez ; que je tronque, que nous tronquions, que vous tronquiez
  • 1Retrancher, couper. Il ôte de chez lui les branches les plus belles, Il tronque son verger contre toute raison. [La Fontaine, Fables] Le coati est sujet à manger sa queue, qui, lorsqu'elle n'a pas été tronquée, est plus longue que son corps. [Buffon, Quadrupèdes]

    En parlant des statues, mutiler en partie. Les barbares ont tronqué la plupart des statues de Rome.

  • 2Scier sur le tour.
  • 3 Fig. En parlant des ouvrages d'esprit et en mauvaise part, y retrancher quelque chose d'essentiel. Ces auteurs tronquent le passage et le voici tout entier. [Bossuet, Histoire des variations des Églises protestantes] Les vérités sont diminuées : diminuées dans leur pureté, parce qu'on les falsifie et on les mêle ; diminuées dans leur intégrité, parce qu'on les tronque et on les retranche. [Bossuet, Sermons] Elle [la Sorbonne] condamna dix propositions [de la thèse de l'abbé de Prades] qu'il fallut tronquer et, par conséquent, falsifier. [Voltaire, Mél. litt. Tombeau de la Sorb.] Continuons maintenant à vous transcrire, en prenant seulement la liberté de restituer au besoin les passages de mon livre que vous tronquez. [Rousseau, Correspondance]
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