tronçon
nm (tron-son)
- 1Morceau coupé ou rompu de quelque objet plus long que large.
Le roi lui casse [au valet] sa canne sur le dos : de là, le tronçon à la main, il traversa une antichambre
. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]Plus loin, sur le devant, deux hommes poussant un tronçon de colonne, que quatre chevaux n'ébranleraient pas
. [Diderot, Salons de peinture]Tant que le tronçon d'une épée....
[Lamartine, Méditations poétiques] - 2Partie coupée de certains poissons, de certains reptiles. Un tronçon d'anguille, de brochet.
C'est [la fureur de Nonotte, jésuite] le serpent qui veut mordre encore, quand il a été coupé en tronçons
. [Voltaire, Mél. litt. Lett. au pr. de***, 7, Théophile]Sans pouvoir réunir ses tronçons mutilés Qui rampent et qui saignent
. [Hugo, Les orientales]Fig.
Faut-il donc que les jésuites aient encore le pouvoir de nuire, et qu'il reste du venin mortel dans les tronçons de cette vipère écrasée ?
[Voltaire, Correspondance] - 3 Terme de manége. Partie solide de la queue du cheval, vers la croupe.
- 4Morceau de marbre ou de pierre dure, dont deux, trois ou quatre, posés de lit en joint, forment le fût d'une colonne. Colonne en tronçons.
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