vexation
nf (vè-ksa-sion ; en vers, de quatre syllabes)
- Action de vexer, de tourmenter.
Et pour la seconde table [du Décalogue] qui regarde le prochain, nous attaquons tous les jours son honneur par nos médisances, son repos par nos vexations, son bien par nos rapines....
[Bossuet, Sermons]Je n'ai connu que vexations, et j'espère bien en essuyer jusqu'à mon dernier jour
. [Voltaire, Correspondance]Ce fut là le germe de cette haine inextinguible qui se développa depuis dans mon coeur, contre les vexations qu'éprouve le malheureux peuple et contre ses oppresseurs
. [Rousseau, Les confessions]Pausanias, accusé de vexations envers les alliés, soupçonné d'intelligence avec les Perses
. [Barthélemy, L'atlas du Voyage du jeune Anacharsis]Au sens passif, la vexation de, la vexation éprouvée par.
Il est assez ordinaire à ceux qui sont en place, d'être peu touchés des vexations des personnes faibles et sans crédit, et de se rendre sourds à leurs plaintes
. [Rollin, Histoire ancienne]
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- REM. Vexations, au pluriel, a été employé dans l'arrêt qui condamna Lally, comme désignant un crime ou un délit. Sur quoi Voltaire remarque : L'arrêt ne dit point qu'il [Lally] ait été concussionnaire ; cet arrêt lui reproche vaguement des vexations, et ce mot de vexations est si vague qu'il ne se trouve chez aucun criminaliste, Lettre à d'Alembert, 13 juin 1766.
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