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vrille

nf (vri-ll', ll mouillées, et non vri-ye)
  • 1Outil de fer terminé par une espèce de vis, qui sert à percer le bois. J'ai trouvé la vrille ordinaire, celle qui est terminée en vis conique et produit une poussière semblable à la sciure, dans les dessins des anciens manuscrits d'Hésiode. [Mongez, Instit. Mém. hist. et litt. anc. t. III, p. 56]

    Voleur à la vrille, voleur pénétrant dans les maisons en pratiquant aux volets une ouverture carrée à l'aide de quatre trous de vrille entre lesquels il fait jouer une scie très fine.

    Des yeux percés en vrille, de petits yeux que l'on compare à une ouverture faite avec la vrille.

  • 2 Terme de botanique. Production filamenteuse en forme de tire-bouchon, au moyen de laquelle les plantes grimpantes et sarmenteuses s'attachent aux corps qui les environnent. Le lierre étend ses bras ; la vigne qui serpente Montre ses fruits de pourpre et sa vrille grimpante. [Delille, Paradis perdu]

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VRILLE. - ÉTYM. Ajoutez : Le Dictionnaire, établissant que la forme primitive est viille, visle, veille, s'en sert pour rejeter les étymologies proposées et ne conclut pas. Mais M. Bugge, Romania, n° 10, p. 160, pense que viille répond précisément au latin viticula (comp. cheville, lat. clavicula), petite vigne, cirre de la vigne, diminutif de vitis, vigne. L'épenthèse de l'r a ses analogies dans fronde pour fonde, franfreluche pour fanfelue, fringale pour faim-valle. Il ajoute qu'il faut accepter comme signification primaire de vrille, cirre de la vigne. La démonstration de M. Bugge est pleinement satisfaisante. Remarquons que le lat. vitis a donné le français vis, qui signifie un instrument à hélice et autrefois un escalier tournant.

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