.... En vain de ton départ Les tiens impatients accusent le retard |
Énéide, III |
accuser |
Tendre épouse, c'est toi qu'appelait son amour, Toi qu'il pleurait la nuit, toi qu'il pleurait le jour |
Géorg. liv. IV |
anaphore |
Son armée à grands cris applaudit son courage |
Én. X |
applaudir |
Il parle, il adoucit la superbe Carthage, De sa puissante reine apprivoise l'orgueil |
Én. I |
apprivoiser |
Au lieu d'apprivoiser ses moeurs, L'âge n'a fait qu'aigrir ses farouches humeurs |
Conversation, 2 |
apprivoiser |
Le dragon qu'annonçait sa prophétique voix Vint sur la race humaine assouvir sa vengeance |
Parad. perdu, ch. IV |
assouvir |
Et moi je fus aussi pasteur dans l'Arcadie |
Jardins, IV |
aussi |
Dirai-je à quels désastres De l'automne orageux nous exposent les astres ? |
Géorg. I |
automne |
Aussi voyez comment l'automne nébuleux, Tous les ans, pour gémir nous amène en ces lieux |
Imaginat. ch. VII |
automne |
Heureux ou malheureux, l'homme a besoin d'autrui ; Il ne vit qu'à moitié s'il ne vit que pour lui |
l'H. des champs, II |
autrui |
Tel que ce frais bouton, Timide avant-coureur de la belle saison |
Jardins, I |
avant-coureur |
D'autres veulent crier ; et leur voix défaillantes Expirent de frayeur sur leurs lèvres béantes |
Énéide, VI |
béant, ante |
Et les rapides dards de leur langue brûlante S'agitent en sifflant dans leur gueule béante |
ib. II |
béant, ante |
L'eau blanchit sous la rame et le vaisseau fend l'onde |
Én. V, 1052 |
blanchir |
Imitez le Poussin : aux fêtes bocagères Il nous peint des bergers et de jeunes bergères, Les bras entrelacés, dansant sous des ormeaux |
Jardins, ch. IV |
bocager, ère |
Le Léthé baigne en paix ces rives bocagères |
Énéide, VI, 943 |
bocager, ère |
Quand pourrai-je.... Boire l'heureux oubli des soins tumultueux |
L'hom. des ch. IV |
boire [1] |
Elle-même, tonnant du milieu des nuages, Bouleversa les mers, déchaîna les orages |
Énéide, I |
bouleverser |
.... De lourds marteaux Qui tombent en cadence et domptent les métaux |
Énéide, VIII |
cadence |
C'est toi, divin café, dont l'aimable liqueur, Sans altérer la tête, épanouit le coeur |
Les trois règnes, VI |
café |
Oh ! que ne puis-je, instruit des principes des choses, Connaître les effets, approfondir les causes |
Géorg. II |
cause |
Sévère dans la ferme, humain dans la cité, Il [le chien] soigne le malheur, conduit la cécité |
dans LAVEAUX |
cécité |
J'irai, je charmerai la discorde inhumaine, Ma triste cécité les cris de mes rivaux |
Paradis perdu, VII |
cécité |
La justice, fuyant nos coupables climats, Sous le chaume innocent porta ses derniers pas |
Géorg. III |
chaume |
Et ses hardis vaisseaux, flottantes citadelles |
cité dans BESCHERELLE |
citadelle |
Dans les clubs ébranlés par leurs rauques accents Il laisse s'enrouer leurs gosiers glapissants |
Conversation, III |
club |
Peut-être du Très haut rayon coéternel |
Parad. perdu, III |
coéternel, elle |
Il dit, baise mes pieds, les inonde de larmes, Se colle à nos genoux |
Énéide, III, 830 |
coller |
Que d'un prétexte heureux la trompeuse apparence Colore ces apprêts.... |
Énéide, IV, 416 |
colorer |
Si ce coeur, trop puni d'avoir été sensible, Ne s'était commandé de rester inflexible |
Énéide, IV, 27 |
commander |
Il entre, il se confie à ces lugubres voûtes |
Trois règnes, I |
confier |
Et des mots consolants sont sortis de sa bouche |
Imag. ch. VIII |
consolant, ante |
L'humanité te vit et sourit consolée |
Pitié, IV |
consolé, ée |
Il pense déjà voir les flammes triomphantes Embraser leurs drapeaux et consumer leurs tentes |
Parad. perdu, V |
consumer |
Et que ses yeux mourants contemplaient son vainqueur |
Énéide, X |
contempler |
Souvent vous raisonnez, lorsque nous contemplons |
Parad. perdu, V |
contempler |
Comme les vieux rochers contemporains du monde |
Imagin. VIII |
contemporain, aine |
Le contempteur des dieux, l'exemple des tyrans, Mézence le premier conduit ses fiers Toscans |
Énéide, VII |
contempteur, trice |
Et dans de longs récits la vieillesse conteuse En troublait le repos de l'enfance peureuse |
Homme des ch. I |
conteur, euse |
On chercherait en vain dans les vers de Lucrèce cette finesse de goût, cette continuité d'élégance, surtout cette aimable sensibilité que l'auteur des Géorgiques a répandue dans toutes ses compositions |
Trois règnes, Disc. prél. |
continuité |