Ces contours d'un beau sein, ces bras voluptueux |
Homme des champs, IV |
contour |
Les contradictions ne sont pas des contrastes |
Jardins, I |
contraste |
Dans l'asile honteux des amours mercenaires Il cherche une Vénus qu'il copie au hasard, L'opprobre de son sexe et la honte de l'art |
Imagin. V |
copier |
Au milieu d'eux le coq, d'un air de majesté, Marche, sûr de sa force et fier de sa beauté |
Par. perdu, VII |
coq [1] |
Voyez au fond des eaux ces brillants coquillages ; La terre a moins de fruits, les bois moins de feuillages |
Trois règnes, VII |
coquillage |
....De ses frêles coquilles En foule on voit sortir le peuple des oiseaux, Sous le sein maternel couvés dans leurs berceaux |
Par. perdu, VII |
coquille |
Éponges, polypiers, madrépores, coraux, Des insectes des mers miraculeux travaux |
Homme des champs, III |
corail |
Qu'un ver emprisonné formerait le corail ; Mais ce noble arbrisseau, ces pierres, cet émail Ne sont que l'ornement et le luxe du monde |
Trois règnes, V |
corail |
Et des affreux corbeaux les noires légions Fendent l'air qui frémit sous leurs longs bataillons |
Géorg. I |
corbeau |
Flore sur leur tapis a versé sa corbeille |
Jardins, IV |
corbeille |
L'if en arc est ployé, le cormier fait des dards |
Géorg. II |
cormier |
Qui croirait avilir l'honneur de ses châteaux, Si de cinquante cerfs les cornes menaçantes N'ornaient pompeusement ses portes triomphantes ? |
Homme des champs, I |
corne |
L'autre [porte des enfers] est faite de corne, et du sein des lieux sombres Elle donne passage aux véritables ombres |
Énéide, VI |
corne |
Seule errante à pas lents sur l'aride rivage, La corneille enrouée appelle aussi l'orage |
Géorg. I |
corneille [1] |
L'autre [insecte] roule en cornet une feuille docile Et dans ce simple abri choisit son domicile |
Trois règnes, VII |
cornet |
. Et sur le cornouiller la prune se colore |
Géorg. II |
cornouiller |
Cependant le cerf vole ; et les chiens sur la voie Suivent ces corps légers que le vent leur envoie |
Homme des champs, I |
corps |
Le costume imposant régnait dans les comices ; Le costume entourait le lieu des sacrifices |
Imagin. VII |
costume |
Toujours en grand costume elle suivait ses pas, Et plaçait les sujets à leur juste distance |
ib. |
costume |
.... Les arbres parlent peu, Dit le bon la Fontaine ; et ce qu'un bois m'inspire, Je veux à mes côtés trouver à qui le dire |
Homme des ch. I |
côté |
Près du grand L'Hôpital montrer le grand Caton, D'un côté Condillac et de l'autre Platon |
Imagin. VII |
côté |
Près du feu, deux amants, pleins d'un tendre délire, D'un regard de côté se parlent sans rien dire |
Trois règnes, I |
côté |
Vu que par l'homme en place un mot dit de côté D'un faux air de crédit flatte leur vanité |
Homme des ch. I |
côté |
.... Ô coteaux du Taygète, Par les vierges de Sparte en cadence foulés, Oh ! qui me portera dans vos bois reculés ! |
Géorg. II |
coteau |
Et, comblant les vallons et rasant les coteaux. D'un sol heureux formait d'insipides plateaux |
Jardins, I |
coteau |
Et le coteau renvoie Bien avant dans la nuit les éclats de leur joie |
Imagin. VII |
coteau |
Là, chaque coterie a ses arrangements ; Chacun y fait emplette et d'amis et d'amants |
Trois règnes, III |
coterie |
À peine adolescent, de son léger coton La jeunesse en sa fleur ombrage son menton |
Énéide, IX |
coton |
Tapisse de duvet la pêche cotonneuse |
Trois règnes, VI |
cotonneux, euse |
Nous côtoyons d'abord ces sommets escarpés Que les traits de la foudre ont si souvent frappés |
Énéide, III |
côtoyer |
Leur cotte à maille d'or et la gaîne éclatante Où repose l'épée à leur côté pendante |
Énéide, VII |
cotte [1] |
.... Et perce, avec son sein, Sa riche cotte d'or, ouvrage de sa mère |
ib. X |
cotte [1] |
Elle offre, en détournant sa tête éblouissante, D'un cou semé de lis la beauté ravissante |
Géorg. I |
cou |
L'aurore matinale Vient frapper de ses feux la couche nuptiale |
Trois règnes, VI |
couche |
Sur sa couche de mort il vit pour sa famille, Sent tomber sur son coeur les larmes de sa fille |
ib. VIII |
couche |
À ces mots, sur sa couche imprimant son visage |
Énéide, IV |
couche |
Les coudriers noueux, les palmiers toujours verts |
Géorg. II |
coudrier |
L'acier, l'or et l'argent coulent en longs ruisseaux |
Énéide, VIII |
couler |
Dans sa coupe légère, avec solidité, Il réunit la force à la rapidité |
Imagin. V |
coupe [1] |
La coupe aux larges bords est vide en un moment |
Énéide, I |
coupe [2] |