contour
nm (kon-tour)
- 1Ce qui marque le tour de quelque chose. Le contour d'une colonne. Le contour de Paris.
Ces matelas, ces amas de plumes, ces rideaux à double contour
. [Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII]Quatre rideaux pompeux par un double contour En défendent l'entrée à la clarté du jour
. [Boileau, Le lutrin]Le ciel reçut, en son vaste contour, Les feux brillants de la nuit et du jour
. [Rousseau J.-b. Allég. liv. III]C'est là que la nature, dans une étendue de trente lieues de contour, étale toute sa richesse avec toute sa simplicité
. [Raynal, Histoire philosophique et politiques des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes]Ces contours d'un beau sein, ces bras voluptueux
. [Delille, L'homme des champs, ou Les Géorgiques françaises]Là, deux ruisseaux, cachés sous des ponts de verdure, Tracent en serpentant les contours du vallon
. [Lamartine, Méditations poétiques]Fig. Action de circonvenir, de solliciter.
Lauzun ne pardonnait pas au maréchal de Lorge d'avoir résisté à tous ses contours et de ne l'avoir mis à portée de rien
. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]Terme de peinture et de sculpture.
Je dessine à merveille Les contours de cet Apollon
. [Béranger, Éduc.]Une jeune fille, apercevant l'ombre de son amant sur un mur, dessina les contours de cette ombre
. [Chateaubriand, Le génie du christianisme, ou Les beautés de la religion chrétienne]Les contours d'une draperie, les tours qu'elle fait aux endroits où elle est relevée.
Garniture que l'on met au drapeau ou à l'épaulette.
- 2Les contours, les environs.
Le roi, ayant envoyé le marquis de Brezé son ambassadeur vers le roi de Suède, s'en revint aux contours de Paris achever l'année 1631
. [Bassompierre, Mém. t. IV, p. 156, dans LACURNE]Vieilli en ce sens.
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