Oeuvres et citations de Jacques DELILLE

Eléments de biographie : poète (Voyez JANSÉNISTE)

1100 citations de l'auteur Jacques DELILLE (Page 3 sur 28)

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Citation Œuvre Entrée
Tu peux jeter ta coupe, orgueilleux Diogène, Et boire dans tes mains ; moi je garde la mienne Imagin. VI coupe [2]
Mais sur d'heureux contours glissant avec mollesse, D'une courbe facile elle aime la souplesse Imagin. III courbe [1]
Ce Dieu, tyran cruel, monarque imaginaire, Sous le sceptre odieux du pouvoir arbitraire, Devait courber nos fronts.... Parad. courber
Et la mer se courbant sous vos flottes puissantes Énéide, IV courber
Son lit [d'un fleuve] en longs courants, des vallons sinueux Suivra les doux contours et la molle courbure Jardins, III courbure
Elle eût, des jeunes blés rasant les verts tapis, Sans plier leur sommet, couru sur les épis Énéide, VII courir
Là courent à la ronde et les propos joyeux Et la vieille romance et les aimables jeux Trois règnes, I courir
L'immortelle forêt qui couronne l'Ida Énéide, X couronner
.... Leur armure guerrière Semble éclipser des nuits la brillante courrière Paradis perdu, IV courrière
Déchaîner la tempête et courroucer les flots Énéide, I courroucer
Le Tibre, dont le ciel favorise la course Énéide, VIII course
Et fier de porter l'homme et sensible à sa gloire, Le coursier partagea l'orgueil de la victoire Homme des champs, IV coursier
Et, tel qu'un souverain, De loin et sur la foi d'une vaine peinture, Par ses ambassadeurs courtisa la nature Homme des champs, III courtiser
Mais je vois en pitié le Crésus imbécile Qui jusque dans les champs me transporte la ville ; Avec pompe on le couche, on l'habille, on le sert, Et Mondor au village est à son grand couvert Homme des ch. I couvert [3]
De quels métaux fondus la pâte blanchissante Forma d'un riche enduit leur couverte brillante Trois règnes, IV couverte
Fuis de ce tuf ingrat la rudesse indocile, Et le fonds plein de craie où gît l'affreux reptile Géorg. II craie
Et boive avec plaisir dans des crânes sanglants Pitié, II crâne
Quelquefois dans la crèche une affreuse vipère Loin du jour importun a choisi son repaire Georg. III crèche
Un ange, dans la nuit, aux pasteurs qu'il éveille, D'un Dieu né dans la crèche annonce la merveille Parad. perdu, XI crèche
Habile à soulever le crédule vulgaire Énéide, X crédule
La nature est à vous, et votre main féconde Dispose pour créer des éléments du monde Jardins, I créer
Ainsi l'éclat douteux du crépuscule sombre Semble insensiblement se dégager de l'ombre Pitié, III crépuscule
Et leur tête hideuse Dépasse encor son front [de Laocoon] de sa crête orgueilleuse Énéide, II crête
Une crête de pourpre en relève l'orgueil [du casque] Paradis perdu, IX crête
Ici d'affreux débris, des crevasses affreuses, Des ravages du temps empreintes désastreuses Homme des champs, III crevasse
Tout est trouble et discorde, et les cris de l'école Égalent en fracas les cavernes d'Éole Trois règnes, II cri
Le cri de leur remords est monté jusqu'à moi Parad. cri
La poule qui partage un ver à ses enfants N'a pas le même cri que la poule éperdue Dont l'horrible faucon vient de frapper la vue Trois règnes VIII cri
Tantôt, aigre et criard, parle en maître irrité Trois règnes, VIII criard, arde
D'autres veulent crier, et leurs voix défaillantes Expirent de frayeur sur leurs lèvres béantes Énéide, VI crier
Les crins de son cheval, en aigrettes flottantes, Balancent sur son front leur ornement guerrier Enéide, X crin
Et secouant dans l'air sa crinière flottante Géorg. III crinière
Colore les métaux, et forme le cristal, Frère du diamant et son brillant rival Passage du St-Gothard. cristal
Au bord d'un frais ruisseau dont les eaux cristallines Tombaient, parmi des rocs, du sommet des collines Trois règnes, III cristallin, ine
Et tantôt, dans la nuit des antres souterrains, En blocs cristallisés il se livre à nos mains Trois règnes, I cristallisé, ée
Ces flots cristallisés en montagnes de glace ib. III cristallisé, ée
Comparez.... Le corbeau qui croasse au brillant rossignol Trois règnes, VII croasser
Eh bien ! cet animal aux longs crocs, au pas lent [l'écrevisse], Montre au sage étonné que ce spectacle enchante, Les débris renaissants de sa serre tranchante Trois règnes, VII croc [2]
De son double séjour équivoque habitant, Le crocodile sort de l'arène féconde, Et balance indécis entre la terre et l'onde Parad perdu, VII crocodile
Du monde des humains inexplicable histoire ! Partout c'est le besoin d'adorer et de croire Imagin. VIII croire
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