Le fer croise le fer, les coups suivent les coups |
Énéide, X |
croiser |
Au dixième croissant de la lune nouvelle, On peut du fier taureau dompter le front rebelle |
Géorg. I |
croissant [2] |
Et les maux de l'exil et de l'oppression Croissent au souvenir de sa chère Sion |
Pitié, IV |
croître |
Faut-il payer si cher cette paix d'un moment Qui croîtrait à la fois ma honte et mon tourment ? |
Par. perdu, IV |
croître |
Et, d'une infâme croix souffrant l'ignominie, Doit la mort aux ingrats qui lui devront la vie |
Par. perdu, XI |
croix |
....Ailleurs de vieux guerriers, Échangeant pour du pain, en les baignant de larmes, Ces croix prix de leur sang et l'honneur de leurs armes |
Homme des champs, IV, Var et add. |
croix |
Quoi ! ni leurs murs croulants n'ont pu les écraser, Ni leurs remparts en feu n'ont pu les embraser ! |
Énéide, VII |
croulant, ante |
Tes greniers crouleront sous tes grains entassés |
Géorg. I. |
crouler |
Sur la croupe du mont ses mains allaient chercher L'eau qui tombait des cieux dans le creux du rocher |
Trois règnes, V |
croupe |
Le terrain qui s'étend sous son front escarpé, D'une croûte brillante au loin enveloppé, Trahissait le trésor des mines souterraines |
Paradis perdu, I |
croûte |
Des vins d'un cru céleste épanchent leurs trésors |
Parad. perdu, V |
cru [1] |
Contemplez ces armets, ces casques, ces cuissards Des Nemours, des Clissons, des Coucis, des Bayards ; J'aime à les revêtir de ces armes antiques |
Imag. IV |
cuissard |
Eh ! qui pourrait compter tous les cultes divers Qui font de l'intérêt le dieu de l'univers ? |
Imag. VIII |
culte |
Le fer cultivateur et le bronze qui tonne |
Trois règnes, V |
cultivateur, trice |
Et ceux qui, de nos arts utiles inventeurs, Ont défriché la vie et cultivé les moeurs |
Énéide, VI, 893 |
cultiver |
À leur tête s'avance et nage avec fierté Le cygne au cou superbe, au plumage argenté |
Jardins, III |
cygne |
À leurs chants on croirait entendre dans les cieux De cygnes argentés un choeur mélodieux |
Énéide, VII |
cygne |
....Et toi, triste cyprès, Fidèle ami des morts, protecteur de leur cendre, Ta tige, chère au coeur mélancolique et tendre, Laisse la joie au myrte et la gloire au laurier |
Jardins, IV |
cyprès |
Le cyprès joint son deuil au deuil de ces mystères |
Énéide, III |
cyprès |
Tel des Alpes nous vient le cytise riant |
Homme des champs, II |
cytise |
Notez encore et n'imitez pas : Ces sages Qui dans un noble exil sur des lointains rivages.... |
Jardins, IV |
de |
Déïphobe soudain frappa ses yeux surpris, De la race des rois misérable débris |
Énéide, VI |
débris |
Au moment où sa bouche, Comme un gouffre profond, revomit sur sa couche Parmi des flots de sang la chair des malheureux, Effroyable débris de son festin affreux |
Énéide, III |
débris |
Ce potentat jadis si grand, si vénérable, N'est plus qu'un tronc sanglant, qu'un débris déplorable |
Énéide, II |
débris |
Telle autrefois dans son brillant déclin J'ai vu la célèbre Geoffrin |
Convers. III |
déclin |
C'est là [dans les mines], c'est encor là que, cachant sa puissance, L'éternel ouvrier, dans un profond silence, Compose lentement et décompose tout |
Trois règnes, v. |
décomposer |
De ces riches atours une autre [plante] dédaigneuse Laisse à ses soeurs l'azur, la pourpre, le saphir, Et se livre sans voile aux baisers du zéphyr |
Trois règnes, VI |
dédaigneux, euse |
Et ceux qui, de nos arts utiles inventeurs, Ont défriché la vie et cultivé les moeurs |
Énéide, VI |
défricher |
Les grains les plus heureux.... Dégénèrent enfin, si l'homme avec prudence Tous les ans ne choisit la plus belle semence |
Georg. I |
dégénérer |
Voyez cet homme déhonté Qui va portant dans tout son voisinage Et son impudent verbiage Et son caractère effronté |
Convers. II |
déhonté, ée |
On parle de banquet ? il vous cite sa table ; De vin ? le sien est délectable |
Conversation, II |
délectable |
Le riant Épicurien Y déridait l'âpre Stoïcien |
Convers. Prologue. |
dérider |
Atinas même fuit, et de ses vétérans Un tumulte confus désordonne les rangs |
Énéide, XI, 1161 |
désordonner |
Mais à son Dieu déjà tous ses sens s'abandonnent ; Ses cheveux, son regard, ses traits se désordonnent |
ib. VI |
désordonner |
Là brillaient sans orgueil mais non sans dignité Les Périclès, et les Alcibiades |
Convers. Prol. |
dignité |
L'aimable discoureur jamais ne nous occupe De ses talents, de son emploi |
Convers. III |
discoureur, euse |
La mer a disparu sous leurs nombreux vaisseaux |
Énéide, IV |
disparaître |
L'échange des pensers veut une âme plus vive, Des sens moins paresseux, un esprit plus dispos |
Convers. II |
dispos |
Mais je n'ai point encor tracé le disputeur, Dans le choc des avis intrépide lutteur |
Convers. II |
disputeur, euse |
Du coeur humain sombres dominatrices, C'est vous surtout, fougueuses passions.... |
Convers. II |
dominateur, trice |