Voir les citations avec "éloge"

éloge

nm (é-lo-j')
  • 1Discours public fait à l'honneur de quelqu'un, après sa mort. Éloge funèbre. Éloge historique.

    Discours académique fait dans les mêmes circonstances. L'éloge de Bossuet, de Racine. Les éloges de Fontenelle sont des chefs-d'oeuvre.

  • 2 Par extension, louange de quelqu'un ou de quelque chose. D'éloges on regorge ; à la tête on les jette, Et mon valet de chambre est mis dans la gazette. [Molière, Le misanthrope] Ils citent nos pères avec éloge. [Pascal, Les provinciales] Ces esprits frivoles.... Avalent sans dégoût le plus grossier éloge. [Boileau, Epîtres] Tout éloge imposteur blesse une âme sincère. [Boileau, ib.] Il vous comble partout d'éloges fastueux. [Boileau, L'art poétique] Ne vous enivrez point des éloges flatteurs Qu'un amas quelquefois de vains admirateurs Vous donne en ces réduits.... [Boileau, ib.] Sitôt que l'auteur signe un écrit qu'il proclame, Son nom doit partager et l'éloge et le blâme. [Gilbert, Mon apologie] Les éloges indirects sont les seuls qui puissent faire quelque impression. [Genlis, Ad. et Théod, t. II, lett. I, p. 1, dans POUGENS] Je sauve l'ennui d'un éloge menteur. [Lemerc. Clovis, II, 3]

    Faire l'éloge de, louer. Il a fait votre éloge. Un certain hâbleur à la mine affamée, Qui vint à ce festin, conduit par la fumée, Et qui.... A fait en bien mangeant l'éloge des morceaux. [Boileau, Satires]

    Cela fait son éloge, cela témoigne favorablement pour lui. Voilà des choses qui font son éloge. [Sévigné, 209] Cette folie qui fait son éloge. [Bossuet, Fr. d'Ass. 1]

    À l'École de droit, être reçu avec éloge, être reçu avec l'unanimité de boules blanches ou avec la note supérieure.

  • rechercher