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épithalame

nm (é-pi-ta-la-m')
  • 1Petit poëme pour célébrer un mariage ; genre qui nous vient de l'antiquité, où il était particulièrement usité. L'épithalame de Thétis et de Pélée, par Catulle. Quelque épithalame à la glace Dans un petit monde bourgeois. [Gresset, La Chartreuse] Paris, dont vous allez vous attirer le blâme, Fera votre épitaphe au lieu d'épithalame. [Boissy, Deh. tromp. V, 3] Alors le poëte [Milton], resté comme à la porte du berceau [où sont Adam et ève], entonne, à la face du firmament et du pôle chargé d'étoiles, un cantique à l'hymen ; il commence ce magnifique épithalame sans préparation, et par un mouvement inspiré. [Chateaubriand, Le génie du christianisme, ou Les beautés de la religion chrétienne]

    Fig. Quand, laissant ma voile Fuir au gré de l'air, Penché sur la lame, J'écoute avec l'âme Cet épithalame Que chante la mer. [Hugo, Les chants du crépuscule]

  • 2Se dit de gravures allégoriques, composées par des dessinateurs hollandais, pour accompagner des vers sur la célébration d'un mariage.

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- REM. Selon Vaugelas, p. 37 de l'édit. in-4°, 1704, ce mot est des deux genres, mais plutôt masculin que féminin. Aujourd'hui, il est toujours masculin.

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