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ôté, ée

part. passé (ô-té, tée) d'ôter
  • 1Tiré hors de sa place. Les livres ôtés de la bibliothèque et portés dans un grenier.

    Fig. Ce vilain fond de l'homme [la personnalité] n'est que couvert, il n'est pas ôté. [Pascal, Pensées] Si Jésus dit ailleurs, comme il fait, qu'il délivrera son peuple de ses péchés.... l'équivoque est ôtée, et le sens double des ennemis réduit au sens simple d'iniquités. [Pascal, ib. XVI, 16] Il voyait une âme ôtée à l'hérésie et rendue à l'Église. [Rousseau, Les confessions]

  • 2Ôté, prép. Hormis, excepté. Ôté deux ou trois chapitres, cet ouvrage est excellent. Ôté l'heur de vous plaire et de vous adorer, Il ne se voit rien de solide. [Benserade, dans RICHELET]

    On fait en ce dernier cas ôté indéclinable ; cependant cette règle n'était pas observée autrefois. Je ne vous parlerai ici que de la conséquence que j'en tire [de la mort de Pascal le père], qui est, qu'ôtés ceux qui sont intéressés par les sentiments de la nature, il n'y a point de chrétien qui ne s'en doive réjouir. [Pascal, Lettres]

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