| De mon berceau près de bénir la paille, En me créant Dieu m'a dit : ne sois rien |
A mes amis devenus ministres. |
paille |
| Trois douzaines de Cupidons Qu'une actrice a mis sur la paille |
Pauv. am. |
paille |
| Le Russe.... Las de pain noir et de gland, Veut manger notre pain blanc |
Gaulois. |
pain |
| Satan dit un jour à ses pairs : On en veut à nos hordes |
Miss. |
pair, aire |
| J'ai fait plus que maint duc et pair Pour mon pays que j'aime |
Vivand. |
pair, aire |
| Dans nos palais, où près de la victoire Brillaient les arts, enfants des beaux climats, J'ai vu du nord les peuplades sans gloire De leurs manteaux secouer les frimas |
Dieu des bonnes gens |
palais [1] |
| Oui, d'âge en âge, une palme féconde Doit de tes fils protéger les tombeaux |
Enf. de la France. |
palme [1] |
| Sur nos coteaux que le pampre naissant Serve à couronner la victoire |
Brennus |
pampre |
| Pan ! pan ! est-ce ma brune, Pan ! pan ! qui frappe en bas ? |
Fortune |
pan [3] |
| Sachez qu'hier, la panse ronde Et l'oeil obscurci par Bacchus, Jupin.... |
Bluets. |
panse |
| Les anciens préjugés renaissent ; On va quitter les pantalons |
Vieux habits. |
pantalon |
| De leur humeur mélancolique Ils [les noirs] sont tirés par des pantins |
Nègres. |
pantin |
| Parce qu'il court et va partout [l'homme], Ce pantin se croit libre |
Marionn. |
pantin |
| Voilà des boxeurs à Paris, Courons vite ouvrir les paris |
Box. |
pari |
| On parlera de sa gloire Sous le chaume bien longtemps |
Souv. du peuple |
parler [1] |
| J'osais vous parler bataille, Et chanter nos fiers soldats |
Plus de pol. |
parler [1] |
| Plus le parquet brille, Plus on fait de faux pas |
Ménétr. de Meud. |
parquet |
| Il m'enivra de champagne, Et Rose fit lit à part |
Sénateur. |
part [2] |
| Seule à tâtons au parvis Notre-Dame Elle vient hiver comme été |
Pauv. femme. |
parvis |
| Pieds nus, sans pain, sourds aux lâches alarmes, Tous à la gloire allaient du même pas |
le Vieux sergent. |
pas [1] |
| Conscrits, au pas ; Ne pleurez pas, Marchez au pas |
Vieux cap. |
pas [1] |
| Je pars à pied modestement, Quand de bons vivants au passage M'offrent un déjeuner charmant |
Hab. de cour. |
passage |
| Voyez, amis, cette barque légère, Elle contient gentille passagère |
Comm. du voy. |
passager, ère [2] |
| J'ai pris pour passagère La muse des chansons |
Nacelle. |
passager, ère [2] |
| Passez les mots aux rieurs, Les plus gros sont les meilleurs |
Gaudriole. |
passer |
| À tant d'esprit passez la négligence : Ah ! du talent le besoin est l'écueil |
Ém. Debraux. |
passer |
| Et patati et patata, Prêtons bien l'oreille à ce discours-là |
Juge de Char. |
patati, patata |
| Près de beauté touchante Mon coeur en vain pâtit |
Voc. |
pâtir |
| Reine du monde, ô France, ô ma patrie, Soulève enfin ton front cicatrisé ; Sans qu'à tes yeux leur gloire en soit flétrie, De tes enfants l'étendard s'est brisé |
Enf. de la Fr. |
patrie |
| On siffle le patriotisme ; Ce qu'on sait le mieux c'est compter |
Poëte de cour. |
patriotisme |
| Cet ange [une jeune fille].... M'apparut jetant la pâture Aux oiseaux un jour de frimas |
Maud. print. |
pâture |
| Jeté sur cette boule, Laid, chétif et souffrant, Étouffé dans la foule, Faute d'être assez grand ; Une plainte touchante De ma bouche sortit ; Le bon Dieu me dit : chante, Chante, pauvre petit ! |
Vocation. |
pauvre |
| Mille vaisseaux iront sur l'onde, Chargés de vins, et de fleurs pavoisés |
Brennus. |
pavoisé, ée |
| J'ai de la rancune de prince ; Mon bon roi, vous me le paierez |
Mes jours gras. |
payer |
| Vous que j'appris à pleurer sur la France, Dites surtout aux fils des nouveaux preux Que j'ai chanté la gloire et l'espérance Pour consoler mon pays malheureux |
Bonne vieille. |
pays |
| Un serpent qui fait peau nouvelle, Dès que brille un nouveau printemps.... |
Épitaphe. |
peau |
| C'est un ours mal léché, Votre homme ; où l'avez-vous pêché ? |
Orang-out. |
pêcher [2] |
| Denys, chassé de Syracuse, à Corinthe se fait pédant |
Denys. |
pédant |
| Au fait, pourquoi pensionner Ma muse indépendante et vraie ? |
Refus. |
pensionner |
| Écoute, mouchard, mon ami, Je suis ton capitaine ; Sois gai pour tromper l'ennemi, Et chante à perdre haleine |
la Conspir. des chansons. |
perdre |
