Oeuvres et citations de Nicolas BOILEAU-DESPRÉAUX

4779 citations de l'auteur Nicolas BOILEAU-DESPRÉAUX (Page 19 sur 120)

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De ton trône agrandi portant seul tout le faix, Tu cultives les arts, tu répands les bienfaits Ép. VIII cultiver
Ce qui arriva de cela [une saignée de pied], c'est que ma difficulté de respirer ne diminua point, et que, le lendemain, ayant marché mal à propos, le pied m'enfla de telle sorte que j'en fus trois semaines dans le lit ; c'est là toute la cure qu'il [Perrault le médecin] m'a jamais faite, que je prie Dieu de lui pardonner en l'autre monde Longin, Subl. réflex. I cure [1]
Il faut sur des sujets plus grands, plus curieux, Attacher de ce pas ton esprit et tes yeux Sat. X curieux, euse
Rien n'échappe aux regards de notre curieuse Sat. X curieux, euse
Et si du son hardi de ses rimes cyniques Il [Régnier] n'alarmait souvent les oreilles pudiques Art poétique, II cynique
Calliope jamais ne daigna leur parler Disc. au roi. daigner
Elle seule [la satire], bravant l'orgueil et l'injustice, Va jusque sous le dais faire pâlir le vice Sat. IX dais
Gardez donc de donner, ainsi que dans Clélie, L'air ni l'esprit français à l'antique Italie, Et, sous des noms romains faisant notre portrait, Peindre Caton galant et Brutus dameret Art p. III dameret [1]
Ne valait-il pas mieux vous perdre dans les nues Que d'aller sans raison, d'un style peu chrétien, Faire insulte en rimant à qui ne vous dit rien, Et du bruit dangereux d'un livre téméraire à vos propres dépens enrichir le libraire ? Sat. IX dangereux, euse
L'autre, en vain se lassant à polir une rime, Et reprenant vingt fois le rabot et la lime, Dans la fin d'un sonnet te compare au soleil Disc. au roi. dans
Sans respect des aïeux dont elle est descendue Sat. v. de
Voit-on fleurir chez eux des quatre facultés ? Sat. VIII de
Heureux si, de son temps, pour cent bonnes raisons, La Macédoine eût eu des Petites-Maisons Sat. VIII de
Et que le sort burlesque, en ce siècle de fer, D'un pédant, quand il veut, sait faire un duc et pair Sat. I de
Un poëte à la cour fut jadis à la mode ; Mais des fous aujourd'hui c'est le plus incommode Sat. I de
Las de perdre en rimant et sa peine et son bien Sat. I de
Choisissez de César, d'Achille ou d'Alexandre Sat. v. de
Je ne sais point.... De mes sonnets flatteurs lasser tout l'univers, Et vendre au plus offrant mon encens et mes vers Sat. I de
De servir un amant, je n'en ai pas l'adresse Sat. I de
Car de penser alors qu'un Dieu tourne le monde Et règle les ressorts de la machine ronde, C'est là, tout haut du moins, ce qu'il n'avouera pas ib. de
Et, bien loin des sergents, des clercs et du palais, Va chercher un repos qu'il ne trouva jamais Sat. I de
.... Bientôt son hôtesse nouvelle, Le prêchant, lui fit voir qu'il était auprès d'elle Un vrai dissipateur, un parfait débauché Sat. X débauché, ée
Chacun a débité ses maximes frivoles Sat. III débiter
Quand un livre au palais se vend et se débite Sat. IX débiter
[Un vin qui] N'avait rien qu'un goût plat et qu'un déboire affreux Sat. III déboire
De là vient que Paris voit chez lui [le libraire] de tous temps Les auteurs à grands flots déborder tous les ans Sat. IX déborder
Encore tout poudreux et sans me débotter Épît. VI débotter
Le sommeil sur ses yeux commence à s'épancher ; Debout ! dit l'Avarice, il est temps de marcher Sat. VIII debout
Aussitôt sous leurs pieds les tables renversées Font voir un long débris de bouteilles cassées Sat. III débris
On verra les abus par ta main réformés, La licence et l'orgueil en tous lieux réprimés, Du débris des traitants ton épargne grossie Ép. I débris
illon sut le premier, dans ces siècles grossiers, Débrouiller l'art confus de nos vieux romanciers Art p. I débrouiller
Que le début [du poëme] soit simple et n'ait rien d'affecté Art poét. III début
Dans le crime il suffit qu'une fois on débute ; Une chute toujours entraîne une autre chute Sat. x. débuter
Après plusieurs raisons de la décadence des esprits qu'apportait ce philosophe introduit ici par Longin Longin, Sublime, Rem. sur le chap. 35 décadence
Mais qui fait enfler la Sambre, Sous les Gémeaux effrayés ? Des froids torrents de décembre Les champs partout sont noyés Ode sur la prise de Namur décembre
Enfin la peur sur lui remportant la victoire, Aux pieds d'un prêtre il court décharger sa mémoire Épît. XI décharger
Il y a des ouvrages que la nature doit produire toute seule : la contrainte des préceptes ne fait que les affaiblir et leur donner une certaine sécheresse qui les rend maigres et décharnés Longin, sublime, 2 décharné, ée
C'est [M. Bouillon] un traducteur maigre et décharné ; les plus belles fleurs que l'Arioste lui fournit deviennent sèches entre ses mains Dissert. sur Joconde. décharné, ée
Du rang où notre esprit une fois s'est fait voir, Sans un fâcheux éclat nous ne saurions déchoir Épître VI déchoir
Décider du mérite et du prix des auteurs Sat. IX décider
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