Ah ! qui voudra semer s'il ne doit recueillir ? |
Gracques, II, 3 |
semer |
Mais que sont désormais les pères de l'État ? Un fantôme avili qu'on appelle sénat |
Tibère. V, 2 |
sénat |
Le goût n'est rien qu'un bon sens délicat, Et le génie est la raison sublime |
la Raison. |
sens [1] |
Le soleil de ses feux ne rougit plus la plaine ; Et cet astre plus doux, qui luit au haut des cieux, Argente mollement les flots silencieux |
Promenade. |
silencieux, euse |
Sous leur soc triomphant [des vieux Romains] la terre enorgueillie Fournissait avec joie aux besoins de la vie |
Gracques, II, 3 |
soc |
Partout où l'on respire on n'est heureux qu'en songe |
Fénelon, II, 3 |
songe |
Le signal ? - Un tocsin sonnant la mort des traîtres |
Charles IX, II, 4 |
sonner |
Aux accents de l'airain sonnant les homicides |
ib. V, 2 |
sonner |
Va, pleure, si les pleurs peuvent te soulager |
Gracques, III, 7 |
soulager |
Vantez-nous bien du même style Et les émigrés et Caton |
Épît. à Delille. |
style |
Tous ces vils sénateurs dont l'avarice inique Dévore sans pitié la substance publique |
Gracques, I, 2 |
substance |
Cet amour du pouvoir que l'on prend dans les camps, Et qui fait des guerriers les suppôts des tyrans |
Gracques, II, 3 |
suppôt [1] |
Et d'un jeune héros [Germanicus] surveillant assidu |
Tibère, IV, 5 |
surveillant, ante |
Il [le public] siffle un auteur symétrique, Il rit d'un vers symétrisé |
Sur la Harpe |
symétrique |
Mentir est le talent de ceux qui n'en ont pas |
la Calomnie. |
talent |
La nuit est tardive à leur impatience |
Charles IX, IV, 3 |
tardif, ive |
.... Ferme dans ma route, et vrai dans mes discours, Tel je fus, tel je suis, tel je serai toujours |
Disc. sur la satire. |
tel, elle |
Chez vous, Français, nul bûcher n'est dressé, On ne rompt plus : le bon temps est passé |
Épigr. 8 |
temps |
Or connaissez-vous en France Certain couple sauvageon, Prisant peu la tolérance, Messieurs La Harpe et Naigeon ? |
les Deux missionnaires. |
tolérance |
Je vois le but [la mort], j'y touche, et j'ai soif de l'atteindre |
la Promenade. |
toucher [1] |
Ah ! que demandez-vous à mon coeur tourmenté ! |
Charles IX, IV, 2 |
tourmenté, ée |
J'aime à voir.... de l'Eschyle anglais évoquant la grande ombre, Ducis tremper de pleurs son vers tragique et sombre |
la Calomnie. |
tragique |
La victoire en chantant nous ouvre la barrière, La liberté guide nos pas ; Et du nord au midi la trompette guerrière A sonné l'heure des combats |
Chant du départ. |
trompette [1] |
Trop de sang, trop de pleurs ont inondé la France |
la Promenade. |
trop |
J'userai jusqu'au bout la trame de ma vie ; Cet effort est plus grand que celui de mourir |
Gracques, III, 12 |
user |
Un roi, je dirai plus, un sage Écrit que tout est vanité, Tout, y compris la majesté, Même l'amour, et c'est dommage |
la Retraite. |
vanité |
Envieux par nature et brigands par métier, Ils vendent l'infamie à qui la veut payer |
la Calomnie. |
vendre |
Le plus puissant des maux, l'incurable vieillesse |
Oedipe-roi, IV, 3 |
vieillesse |
Mais ferme dans ma route, et vrai dans mes discours, Tel je fus, tel je suis, tel je serai toujours |
Essai sur la Satire. |
vrai, aie |