Là, quand de thermidor la septième journée Sous les feux du Lion ramènera l'année |
la Calomnie. |
lion, onne |
Sans cesse il faut armer contre leur souvenir Un inflexible vers que lira l'avenir |
Ép. à Volt. |
lire |
À la honte aguerris, ces forbans littéraires Ont mis leur conscience aux gages des libraires |
la Calomnie. |
littéraire |
Qu'ont fait ces nains lettrés qui, sans littérature, Au-dessous du néant soutiennent le Mercure ? |
Ép. à Voltaire. |
littérature |
Il vous en adviendra quelque mésaventure, Ô grand Perrin-Dandin de la littérature [La Harpe] |
les Nouveaux saints. |
littérature |
Un jour livide et sombre |
Tibère, I, 3 |
livide |
Marchand de vers, jadis poëte, Abbé, valet, vieille coquette, Vous arrivez ; Paris accourt ; Eh ! vite : une triple toilette ; Il faut unir à la cornette La livrée et le manteau court |
Petite épître à J. Delille. |
livrée [1] |
Je voyais mon clergé, mes cours de parlements, Mon trône rétabli sur ses vieux fondements, Et de la liberté la France délivrée.... Mais les républicains ont battu ma livrée |
Pie VI et Louis XVIII |
livrée [1] |
Ce meurtre est annoncé par de longs cris de joie |
Charles IX, V, 2 |
long, ongue |
Votre lot est marqué : des larmes et des fers |
Gracques, II, 3 |
lot |
Toutes les convenances, même celles du goût, interdisent la louange littéraire, partout où la critique est interdite |
Tableau de la littérature. |
louange |
Pancrace, mon cher maître, ô vous à qui je doi Ce ton lourd et guindé que vous vantez en moi |
le Docteur Pancrace. |
lourd, ourde |
Ma vie est sans couleur, et mes pâles journées M'offrent de longs ennuis l'enchaînement certain, Lugubres comme un soir qui n'eût pas de matin |
la Promenade. |
lugubre |
Dans mon lyrique essor je marche à pas comptés |
les Nouveaux saints. |
lyrique |
Ne laissez point sans cesse, au gré des courtisans, Errer de main en main l'autorité suprême |
Ch. IX, II, 3 |
main |
Sire, un mal violent veut un remède extrême |
Ch. IX, III, 2 |
mal, ale |
Et c'est nous trop souvent qui faisons nos malheurs |
Fénel. III, 2 |
malheur |
Le malheur qui n'est plus n'a jamais existé |
ib. V, 2 |
malheur |
Auprès d'André Chénier avant que de descendre, J'élèverai sa tombe où manquera sa cendre, Mais où vivront du moins et son doux souvenir, Et sa muse et ses vers dictés pour l'avenir |
la Calomnie. |
manquer |
Marchand de vers, jadis poète |
Ép. à J. Delille. |
marchand, ande |
Les délateurs, vendant leurs voix et leurs écrits, Viennent dans son palais marchander les proscrits |
Tibère, I, 1 |
marchander |
Que dis-je ! il m'a laissé son projet à remplir, Ce généreux projet dont il fut le martyr |
Gracques, I, 5 |
martyr, yre |
En vain dans ses discours de pompe revêtus, De ses vices masqués il se fait des vertus |
Tibère, IV, 3 |
masqué, ée |
Ma vie est sans couleur, et mes pâles journées M'offrent de longs ennuis l'enchaînement certain, Lugubres comme un soir qui n'eut pas de matin |
la Promenade. |
matin |
Mais tout dissimuler serait une imprudence ; On peut se méfier d'un excès de clémence |
Charles IX, II, 2 |
méfier (se) |
Et la mélancolie errante au bord des eaux |
la Promenade. |
mélancolie |
Que je repose en paix sous le gazon rustique, Sur les bords du ruisseau pur et mélancolique ! |
la Promenade. |
mélancolique |
Des bontés du tyran vainement menacé, Du nom de citoyen je ne suis point lassé |
Tibère, IV, 4 |
menacé, ée |
Et, meublant de Maret la boutique infernale, Ils dînent du mensonge et soupent du scandale |
Disc. sur la calomnie. |
mensonge |
Je ne mentirai point au Dieu de vérité |
Fénelon, I, 2 |
mentir [1] |
Gorgé de honte et d'or, un impudent Maurice, Du pouvoir, quel qu'il soit, adorant le caprice, De tout parti vaincu mercenaire apostat, Peut vendre ses amis comme il vendit l'État |
Essai sur la satire. |
mercenaire |
Qu'ont fait ces nains lettrés qui, sans littérature, Au-dessous du néant soutiennent le Mercure ? |
Ép. à Voltaire. |
mercure |
Il vous en adviendra quelque mésaventure, Ô grand Perrin Dandin de la littérature |
les Nouveaux saints. |
mésaventure |
Que ne puis-je à la fois engloutir sous le Tibre Ces métaux corrupteurs d'un peuple jadis libre ? |
Gracques, II, 3 |
métal |
Envieux par nature et brigands par métier, Ils vendent l'infamie à qui veut la payer |
la Calomnie. |
métier |
Ah ! la misère entraîne aux plus affreux malheurs ! Elle ôte le courage et dégrade le coeur |
Gracques, III, 10 |
misère |
Vos édits inconstants Ont annoncé chez vous un coeur faible et mobile |
Charles IX, II, 3 |
mobile |
L'or, unique mobile, unique récompense |
Gracq. II, 3 |
mobile |
Je ne me place point parmi ces grands modèles |
Charles IX, III, 1 |
modèle |
Et ce modique champ le lie à son pays |
Gracques, II, 3 |
modique |