M. de Montausier racontait que ses pères avaient toujours été fidèles serviteurs des rois leurs maîtres, mais qu'ils n'avaient pas été leurs flatteurs |
Duc de Mont. |
serviteur |
Tout le royaume pleure la mort de son défenseur, et la perte d'un homme seul est une calamité publique |
Tur. |
seul, eule |
Vous verriez M. de Lamoignon, recevant une foule d'amis comme si chacun eût été le seul |
Lamoignon. |
seul, eule |
Les habitants de Thessalonique, affectionnés pour la gloire de leur prince et naturellement portés à toute sorte de spectacles, se signalèrent en cette occasion |
Hist. de Théodose, IV, 1 |
signaler |
Leur vie [des pécheurs] passe comme l'ombre ; il vient un jour fatal où périssent toutes leurs pensées ; leur mémoire fait un peu de bruit, et va se perdre dans un silence éternel |
Mar.-Thér. |
silence |
Certains rayons de lumière firent apercevoir à M. de Turenne qu'il n'y avait qu'une vérité simple et indivisible qui ne se montre qu'à ceux qui la cherchent |
Turenne. |
simple [1] |
Souvenez-vous de la sainte simplicité de nos pères : chacun mesurait ses emplois à ses propres forces |
le Tellier. |
simplicité |
M. de Montausier, montrant les vertus de l'ancienne Rome aux prélats de la nouvelle, fit admirer à cette nation une judicieuse sincérité qui valait mieux que ses subtilités et ses adresses |
Duc de Mont. |
sincérité |
La modestie du visage de Marie-Thérèse répondait de la sincérité et de la bonté de son coeur |
Mar.-Thér. |
sincérité |
Ce caractère singulier d'une vie simple dans sa sagesse, modeste dans son élévation, tranquille dans l'embarras et le tumulte des affaires |
le Tellier. |
singulier, ière |
La recommandation que porte avec soi la vertu |
Duc de Montausier. |
soi |
La bonté du naturel prévint en M. le Tellier les soins de l'éducation |
le Tellier. |
soin |
Lors même que M. de Turenne commande, il se regarde comme un soldat de Jésus-Christ |
Turenne. |
soldat |
Théodose avait pris à sa solde les meilleurs soldats des Goths, des Huns, des Scythes et des Alains |
Hist. de Théod. III, 89 |
solde [1] |
Nous avons lu dans les Écritures qu'il y a un temps de pleurer et une mesure de larmes ; que le soleil, qui ne doit jamais se coucher sur notre colère, ne doit pas se coucher plus de sept fois sur notre affliction |
Lamoignon. |
soleil |
Il n'y a rien de si aimable que l'enfance des princes destinés à l'empire.... ce sont des soleils dans leur orient, qui réjouissent les yeux et qui ne les éblouissent pas encore |
Mme de Montausier. |
soleil |
Pour faire voir un exemple solennel de la patience et de la miséricorde de Jésus-Christ |
Panég. I, p. 153 |
solennel, elle |
Sulpice commence par le mépris solennel qu'il en fait [des charges] |
ib. I, p. 345 |
solennel, elle |
La réputation que M. de Lamoignon s'était acquise dans le parlement et dans le conseil fut sa seule sollicitation auprès des puissances |
Lamoignon. |
sollicitation |
Ceux qui venaient rendre compte des affaires publiques ou solliciter leurs affaires particulières |
Hist. de Théodose, II, 2 |
solliciter |
Rappelez en votre mémoire.... cette paix fortunée dont il [M. le Tellier] fut le solliciteur et, pendant le traité, le dépositaire |
le Tellier. |
solliciteur, euse |
Parcourrai-je les sommes incroyables que Mme d'Aiguillon a distribuées en divers temps, les fondations qu'elle a faites en divers lieux ? |
Mme d'Aig. |
somme [1] |
L'apôtre nous avertit de ne pas pleurer ceux qui dorment dans le sommeil de paix |
Mme de Montaus. |
sommeil |
Il [Valentinien] sonda les esprits des gens de guerre |
Hist. de Théodose, I, 22 |
sonder |
Publions les exemples de sa charité [de Mme d'Aiguillon], et n'en sondons pas les mystères |
Mme d'Aiguillon. |
sonder |
Elle [Mme d'Aiguillon] se retira de la cour, dès qu'elle eut la liberté d'en sortir |
Aiguillon. |
sortir [1] |
Le saint répondit à cela sagement, qu'il avait soutenu les droits de l'Église, sans sortir du respect qui était dû à l'empereur |
Hist. de Théodose, III, 59 |
sortir [1] |
Des contestations qu'il avait eues [M. de Montausier] sur la religion, il en était sorti je ne sais quelles clartés passagères qui avaient laissé quelque trace de lumière dans son esprit |
duc de Mont. |
sortir [1] |
La frayeur de la mort [dans une peste] ne lui fit point abandonner sa maison ; elle voulut assister ce frère mourant, sans craindre ces souffles mortels qui portent le poison dans les coeurs |
Mme de Mont. |
souffle |
M. de Lamoignon ne pouvait souffrir ces hommes chargés des affaires du public et des particuliers, qui se regardent comme invisibles |
Lamoignon. |
souffrir |
Mme la Dauphine ne souffrait pas qu'on touchât aux oints du Seigneur |
Dauphine. |
souffrir |
Quelle liberté s'est-elle donnée qui pût, je ne dis pas mériter une censure, mais souffrir une mauvaise interprétation ? |
Marie-Thér. |
souffrir |
Après s'être acquittée de tous les devoirs à la cour, Mme de Montausier a souffert comme on souffre dans les cloîtres, sans murmurer et sans se plaindre |
Mme de Mont. |
souffrir |
Je parle à des âmes pures et sincères qui ont horreur du soupçon même de la vanité et du mensonge |
Duch. de Montaus. |
soupçon |
Ceux qui ont écrit leurs propres actions sont tombés ordinairement dans le soupçon ou de les avoir relevées par orgueil, ou d'en avoir diminué la gloire par modestie |
Vie de Commendon, préf. |
soupçon |
Certaines vues d'honneur qui lui faisaient craindre [à M. de Montausier] jusqu'aux moindres soupçons de changement et d'inconstance.... étaient autant d'engagements qui le liaient à sa communion |
Duc de Mont. |
soupçon |
Dans ces jours de confusion et de trouble où les grâces tombaient sur ceux qui savaient à propos se faire soupçonner ou se faire craindre, on le négligea [M. de Montausier] comme un serviteur qu'on ne pouvait perdre |
Duc de Mont. |
soupçonner |
Vous savez l'horreur qu'on a de recueillir ces soupirs contagieux, qui sortent du sein d'un mourant, pour faire mourir ceux qui vivent |
Mme de Montaus. |
soupir |
C'est vous, divine Providence, qui m'avez conduit en ces lieux, pour recevoir les derniers gages de son amitié, et pour recueillir les derniers soupirs de sa pénitence |
Duc de Montaus. |
soupir |
La pensée de la mort fut la source féconde de tant d'oeuvres de justice et de charité que Mme d'Aiguillon a pratiquées |
Aiguill. |
source |