Si vous voulez, restez, reprit Mme de Miran ; non, dit-il, je vous suis obligé, je ne saurais, j'ai quelque affaire |
Marianne, 5e part. |
savoir [1] |
J'étais alors dans notre chambre avec Mlle Toinon, qui me montrait de belles hardes, et qui sortit par savoir-vivre dès qu'il fut entré |
Marianne, 1re part. |
savoir-vivre |
Une grande femme maigre et menue, dont le visage étroit et long lui donnait une mine froide et sèche |
Marianne, 6e part. |
sec, sèche |
Messieurs, leur dit Mlle Hubert, d'un ton assez sec, je serais fâchée de vous gêner, vous êtes les maîtres |
Pays. parv. 3e part. |
sec, sèche |
La cuisinière entra, Mlle Hubert sécha ses pleurs |
Pays. parv. 3e part. |
sécher |
Ce qui me parut étonnant, c'est que ses larmes se séchèrent tout à coup |
Pays. parv. 7e part. |
sécher |
Lisette : Du côté de la place Maubert, chez un marchand de café, au second. - Frontin : Une place Maubert, une madame Dorman, un second ! non, mon enfant, je ne connais point cela, et je prends toujours mon café chez moi |
l'Épreuve, sc. 12 |
second, onde |
Son billet que je lus, en secouant la tête, à l'endroit où il me recommandait le silence |
Marianne, 6e part. |
secouer |
N'ai-je pas l'air un peu trop seigneur ? |
l'Épreuve, sc. 1 |
seigneur |
Vous savez bien qu'on a du sentiment avant d'avoir de l'esprit |
Marian. 9e part. |
sentiment |
La fée : Cher Arlequin, ces tendres chansons ne vous inspirent-elles rien ? que sentez-vous ? - Arlequin : Je sens un grand appétit |
Arlequin poli par l'am. sc. III |
sentir |
Je ne suis qu'une suivante, et vous me le faites bien sentir |
Jeux de l'am. et du has. III, 8 |
sentir |
Il y a de la douceur à se sentir vertueux |
Pays. parv. 4e part. |
sentir |
Je n'ai rien vu de si serein, de si posé, et en même temps de si grave que cette physionomie-là |
Marianne, 6e part. |
serein, eine [1] |
Qui, à la vérité, n'avait encore aucun engagement bien sérieux dans l'état ecclésiastique |
Marianne, 9e part. |
sérieux, euse |
Il ne s'expliqua que par un serrement de main |
Marianne, 4e part. |
serrement |
Mme Dorsin voyait tout, songeait à tout, devenant plus serviable et se croyant obligée de le devenir à mesure qu'elle vous obligeait |
Marianne, 5e part. |
serviable |
Les deux premiers [enfants] étaient au service ; ses revenus suffisaient à peine pour les y soutenir |
Marianne, 9e part. |
service |
Un quart d'heure après on nous servit, et nous nous mîmes à table |
Pays. parv. 4e part. |
servir |
Rarement on sert bien ceux qu'on aime beaucoup |
Marianne, 9e part. |
servir |
Qu'importe que notre coeur souffre, pourvu que notre vanité soit servie ? |
Marianne, 2e part. |
servir |
Quoi ! m'écriai-je encore, c'est donc vous qui êtes le mari qu'on me propose, monsieur ? C'est justement votre serviteur, me dit-il |
Marianne, 6e part. |
serviteur |
Avec une femme on a des enfants, c'est la coutume ; auquel cas, serviteur au collatéral |
Fauss. confid. I, 3 |
serviteur |
Je gâterais peut-être tout, si je m'en mêlais : cela va tout seul |
Sec. surpr. de l'am. I, 11 |
seul, eule |
J'ai l'honneur d'être le fils du père nourricier de madame de.... (il me nomma la femme du ministre) ; ainsi elle est ma soeur de lait, rien que cela |
Marianne, 6e part. |
soeur |
Cette violente sortie l'étourdit ; elle ne s'attendait pas à être si bien devinée |
Marianne, 8e part. |
sortie |
Je ne sais par quelle fatalité vous sortez aujourd'hui d'un caractère naturellement doux et raisonnable |
Sec. surpr. de l'am. II, 7 |
sortir [1] |
Comme on ne sait d'où elle sort, on n'est sûr de rien avec elle, à moins qu'on ne devine |
Marianne, 7e part. |
sortir [1] |
Ils composaient un trésor pour un homme qui n'avait jamais eu que des sous marqués dans sa poche |
Pays. parv. 1re part. ch. 536 |
sou |
Il a commencé par établir que je ne pouvais pas le souffrir |
le Legs, sc. 23 |
souffrir |
Vos sentiments sont avoués de votre père, et vous pouvez souffrir à vos genoux un homme que vous allez épouser |
Serm. indiscr. IV, 5 |
souffrir |
Faites-moi le plaisir de me soulever, et de m'apporter de quoi écrire deux lignes |
Marianne, 7e part. |
soulever |
Je m'imaginais qu'il m'aimait : je ne le soupçonnais pas, je le croyais |
Préj. vaincu, sc. 3 |
soupçonner |
Allons, venez manger ma soupe, vous me donnerez à souper ce soir |
Pays. parv. 3e part. |
soupe |
Ici je fis un soupir, mais de ces soupirs qui nous échappent quand on nous dit quelque chose qui adoucit le chagrin où nous sommes |
Marianne, 8 part. |
soupir |
Voulez-vous gager que je l'épouse avec la casaque sur le corps, avec une souquenille si vous me fâchez ? |
Jeux de l'am. et du has. III, 7 |
souquenille |
êtes-vous sourd, monsieur Blaise ? elle vous dit que non |
l'Épreuve, sc. 18 |
sourd, sourde |
Je pris un milieu que je m'imaginai en être un, et ce fut de me contenter de sourire sans rien répondre |
Pays. parv. 3e part. |
sourire [1] |
Je pense qu'à cet âge-là on peut passer pour vieille ; pour moi, je vous avoue que je me regarde comme telle ; tout le monde ne se soutient pas comme vous, madame |
Pays. parv. 3e part. |
soutenir |
J'avoue que ces récits m'ont fait souffrir ; mais je me soutiendrai mieux dans la suite |
l'Heur. stratag. I, 13 |
soutenir |