Mon enlèvement l'avait pénétré de douleur et d'inquiétude |
Marianne, 7e part. |
pénétrer |
Nos caractères se ressemblent, il pense comme moi |
l'Épreuve, SC. 8 |
penser [1] |
J'avais quelquefois envie de me mettre en pension ; mais cette façon de vivre a ses désagréments |
Paysan parv. 2e part. |
pension |
Il y a des âmes perçantes, à qui il n'en faut pas beaucoup montrer pour les instruire |
Marianne, part. 1 |
perçant, ante |
Il fallait bien que mon histoire eût percé |
Marianne, 7e part. |
percer |
Je ne perdis rien de tout ce qu'elle me dit, et en vérité je vous le rapporte presque mot pour mot, tant j'en fus frappée |
Marianne, part. I |
perdre |
Je me trouvai sur son passage, elle ne perdait rien à être vue de près |
Pays. parv. part. v. |
perdre |
Toujours protectrice des gens qu'elle perdait de réputation par la bouche des autres |
Pays. parv. part. 3 |
perdre |
Que ne m'avez-vous consultée avant que d'écrire à ma mère, lui repartis-je en sanglotant ? vous achevez de me perdre auprès d'elle |
Marianne, 9e part. |
perdre |
Je lui ai dit que son indiscrétion la perdrait, que son silence ferait sa fortune |
Marianne, 6e part. |
perdre |
La voilà devenue une des plus grandes dames du royaume ; mais aussi la voilà perdue pour moi |
Marianne, 9e part. |
perdu, ue |
Ce serait un homme perdu dans l'estime publique |
Marianne, 6e part. |
perdu, ue |
Point de bien ! votre bonne mine est un Pérou : tournez-vous un peu que je vous considère encore |
Fauss. confid. I, 2 |
pérou |
Qui n'est pour ainsi dire personne pour vous, quoiqu'il n'y ait personne qui vous soit plus nécessaire |
Marianne, 10e part. |
personne |
Personne n'est sans dessein ; on a toujours quelque vue |
l'Heur. stratag. III, 1 |
personne |
C'était avec un regard persuasif qu'elle me disait cela |
Pays. parv. part. 3 |
persuasif, ive |
Soit qu'en le conjurant de ne rien dire je lui eusse rendu mon secret plus pesant et plus difficile à garder |
Marianne, 5e part. |
pesant, ante |
Je me sentis même une assez grande difficulté de respirer, enfin des pesanteurs et un accablement total |
Marianne, 7e part. |
pesanteur |
Cela me raccommode avec ces pestes de femmes, et puis c'est le diable de me refâcher contre elles |
Surp. de l'amour, I, 2 |
peste |
Quand à cette humeur naturellement gaillarde il se joint encore de nouveaux motifs de gaillardise, Dieu sait comme on pétille |
Pays. parv. 2e part. |
pétiller |
Sénèque un petit auteur ! par Jupiter ! si je le disais, je croirais faire un blasphème littéraire |
Sec. surpr. de l'am. II, 8 |
petit, ite |
Vous voilà donc, petite, me cria-t-elle, comme en soupirant sur moi ; hélas ! je songeais tout à l'heure à vous |
Marianne, 9e part. |
petit, ite |
Vous n'en croyez que votre petite tête, et voilà ce qui vous arrive |
Marianne, 3e part. |
petit, ite |
Il faut bien en porter la peine, et aller suivant ma taille ; aux petits les corvées, dit-on |
Pays. parv. part. 3 |
petit, ite |
Le marquis : êtes-vous un peu de nos amis ? - Lépine : Petitement |
le Legs, 4 |
petitement |
Jugez de ce qu'il devint à cette vision : elle le pétrifia |
Marianne, 8e part. |
pétrifier |
Il me suffira de dire en gros que son langage était moins pétulant que celui de sa mère, parce qu'il y entrait plus d'art |
Pays. parv. part. 6 |
pétulant, ante |
Il [le peuple de Paris] est moins canaille et plus peuple que les autres peuples |
Marianne, part. II |
peuple [1] |
Jamais aucun visage de femme n'a tant mérité que le sien, qu'on se servît de ce terme de physionomie pour le définir et pour exprimer tout ce qu'on en pensait en bien |
Marianne, 4e part. |
physionomie |
Ah ! mon Dieu, dit-elle en pie-grièche, et s'interrompant... |
Pays. parv. part. 5 |
pie-grièche |
Monsieur Bourguignon, vous avez pillé cette galanterie-là quelque part |
Jeux de l'am. et du has. I, 8 |
piller |
Il n'est pas rare qu'une maîtresse coupable en devienne plus piquante |
Paysan parv. part. v. |
piquant, ante |
Vous seriez étonné de vous trouver de cent piques au-dessous de nous |
la Double surpr. de l'amour, I, 7 |
pique [1] |
Je ne lui ai jamais rien entendu dire qui ne fût bien placé et dit de bon goût |
Marianne, 5e part. |
placé, ée |
Je ne savais que devenir, ni où me placer |
Pays. parv. 1re part. |
placer [1] |
Quand je serais d'humeur à me remarier, ce qu'à Dieu ne plaise.... |
Marianne, 9e part. |
plaire |
On se plaît avec les gens dont on vient de mériter la reconnaissance |
Pays. parv. 4e part. |
plaire |
Plaisante charité qui apprend aux gens à aller au bal |
Marianne, part. 3 |
plaisant, ante |
Il n'y a point de plaisir qui ne perde à être déjà connu |
Pays. parv. part. IV |
plaisir |
Je ne savais d'abord quel était le dessein de ces jeunes gens d'être ainsi plantés devant la porte de la comédie |
Pays. parv. part. 6 |
planté, ée |