Il avait débuté par lui offrir une bourse pleine d'or, et c'est la forme la plus dangereuse que puisse prendre le diable pour tenter une jeune fille un peu coquette, et, par-dessus le marché, intéressée |
Pays. parv. 1re part. |
marché [1] |
Là-dessus je vous la laisse à tant, c'est marché donné |
Pays. parv. 3e part. |
marché [1] |
Par la mardi, je voudrais n'être plus affligé, quand ce ne serait que pour l'amour du souci que cela vous donne |
Double inconst. II, 6 |
mardi [2] |
Ce monsieur Lucidor est un grand marieur de filles |
l'Épreuve, sc. 19 |
marieur, euse |
Nous avons la marotte d'être délicats, parce que cela donne un air plus tendre |
Surpr. de l'amour, I, 2 |
marotte |
La petite vérole lui vint, elle en resta extrêmement marquée |
Marianne, 1re partie. |
marqué, ée |
Quand je vous aurais vue, le martinet à la main, descendre à la cave, vous auriez toujours été ma princesse |
Jeux de l'amour et du hasard, II, 5 |
martinet [3] |
Une femme grande, âgée, maigre, pâle, vêtue en femme du commun, mais proprement pourtant, qui avait un air posé et matois |
Pays. parv. part. 5 |
matois, oise |
Il faudrait être un bien mauvais esprit pour abuser de cela contre vous |
Marianne, 5e part. |
mauvais, aise |
Le plus grand ennemi du méchant, c'est celui qui lui ressemble |
Pays. parv. 1re part. |
méchant, ante |
Le chevalier : Vous connaissez sa soeur, elle est riche, très aimable, et de vos amies, même. - La marquise : Assez médiocrement |
Sec. supr. de l'am. III, 8 |
médiocrement |
C'était d'ailleurs une situation bien neuve pour moi que la mêlée où je me trouvais |
Marianne, 1re part. |
mêlée |
Dorante : Ajoutez-y, madame, que c'est un honnête homme. - Angélique : Eh ! sans doute : je vous dis qu'il est riche ; c'est la même chose |
Préj. vaincu, sc. 4 |
même |
La comtesse : Regardez-moi dans cette occasion-ci comme une autre vous-même ! - Le marquis : Ah ! que c'est bien dit, une autre moi-même ! |
le Legs, SC. 10 |
même |
Tâchez de parler de votre maître avec un peu plus de ménagement que vous ne faites |
Jeux de l'amour et du hasard, II, 10 |
ménagement |
C'était la plus intrépide menteuse que j'aie connue |
Pays. parv. 2e part. |
menteur, euse |
Si tout le monde était comme moi, vous trouveriez plutôt un merle blanc qu'un amoureux |
Double inconst. I, 6 |
merle |
Le présent qu'il vous fait ne le ruinera pas, il est bien mesquin |
Jeux de l'am. et du has. III, 6 |
mesquin, ine |
Un peu de jalousie, même injuste, ne messied pas à un amant |
Fausses confid. II, 9 |
messeoir |
Je la voyais qui me mesurait depuis les pieds jusqu'à la tête |
Pays. parv. 3e part. |
mesurer |
Il suffit que j'aime ce garçon, Monsieur le met dehors |
Pays. parv. 6e part. |
mettre |
J'ai vu votre soeur à la campagne ; on est fort content d'elle, où je l'ai mise |
Marianne, 3e part. |
mettre |
Voilà pourquoi il a mis qu'il m'a offensée |
Marianne, 4e p. |
mettre |
Ahi ! ah ! je ne sais plus où me mettre |
Jeux de l'amour et de hasard, III, 6 |
mettre |
Sa façon de se mettre, quoique simple et modeste, avait un peu trop bonne grâce |
Marianne, 9e part. |
mettre |
Tu me parais être le mieux du monde avec ta maîtresse |
Serm. indiscr. II, 3 |
mieux |
Il n'y a point de jolie femme qui n'ait un peu envie de plaire ; de là naissent ces petites minauderies plus ou moins adroites par lesquelles elle vous dit regardez-moi |
Marianne, 4e part. |
minauderie |
À voir ces bonnes filles, vous leur trouvez un extérieur affable, et pourtant un intérieur indifférent ; ce n'est que leur mine et non pas leur âme qui s'attendrit pour vous |
Marianne, 3e part. |
mine [1] |
Ce discours ne persuadait pas la cadette, qui n'y répondait que par des mines qui disaient toujours : je n'y vois point de mal |
Paysan parv. 2e part. |
mine [1] |
J'ai eu un petit minois qui ne m'a pas mal coûté de folies |
Marianne, 1re part. |
minois |
Le bel intérieur de conscience à montrer ! que de misères mises au jour ! et quelles misères encore ! |
Paysan parv. 5e part. |
misère |
J'ai bien peur que ce ne soit une drogue de charlatan ; car on dit que l'amour en est un, et, franchement, vous m'avez tout l'air d'avoir pris de son mithridate |
Surpr. de l'amour, II, 4 |
mithridate |
Les physionomies, par le commerce que les hommes ont ensemble, contractent je ne sais quoi de liant qui les mitige |
dans DESFONTAINES |
mitiger |
Il me semblait que mon homme se mitigeait, qu'il était plus flatteur que zélé, plus généreux que charitable |
Marianne, part. I |
mitiger |
Ce secret-là n'est que de l'onguent miton mitaine |
Surp. de l'amour, I, 2 |
miton [3] |
Ah ! que cela est bon, monsieur ! comme l'amour nous la mitonne ! |
Préj. vaincu, sc. 2 |
mitonner |
Voyez ces ajustements, jupes étroites, jupes en lanterne, coiffures en clocher, coiffures sur le nez, capuchon sur la tête, et toutes les modes les plus extravagantes |
la Double surprise de l'amour, I, 2 |
mode [2] |
Allez, Brunon, voilà qui est fini, vous êtes à moi, et je souhaite que vous vous en trouviez bien |
Marianne, 10e part. |
moi |
Est-ce que j'ai une de ces physionomies-là, moi ? est-ce qu'on ne saurait s'empêcher de m'aimer quand on me voit ? |
Serm. indiscr. II, 8 |
moi |
Moitié vaincue par les raisons, et moitié attendrie de reconnaissance pour toute la peine que je lui voyais prendre, afin de me persuader |
Marianne, 8e part. |
moitié |