Ce discours était assez net, et il était difficile de parler plus français |
Marianne, 1re part. |
français, aise |
C'est que vous avez bien rabroué le freluquet, n'est-ce pas ? contez-moi ça, madame. - Freluquet ! je n'ai jamais dit que c'en fût un ; ce n'est pas là son défaut. - Dame ! vous l'avez appelé petit monsieur : et un petit monsieur, c'est justement et à point un freluquet |
Préjugé vaincu, sc. 8 |
freluquet |
Pour ce qui est de mes autres parents, ce n'est pas du fretin non plus ; on les appelle monsieur et madame |
Pays. parv. 2e part. |
fretin |
Elle [une femme entichée de sa noblesse] dédaignera votre homme [un bourgeois], elle dira que c'est du fretin |
Préj. vaincu, sc. 2 |
fretin |
Ce qui m'impatientait, c'est qu'il n'y avait rien d'assez friand pour ces grands serviteurs de Dieu |
Pays. parv. 4e part. |
friand, ande |
Peut-être d'un an vous ne vendrez cette friperie-là si à propos |
Pays. parv. 3e part. |
friperie |
N'êtes-vous pas un fripon ? vous êtes si aimable que j'en ai peur, et j'hésite |
Pays. parv. 5e part. |
fripon, onne |
Un laquais de la maison qui avait pris de l'amitié pour moi me frisa ; j'avais d'assez beaux cheveux |
Pays. parv. 1re part. |
friser [1] |
Avec du linge et des habits froissés, pour avoir passé deux nuits sur mon lit sans m'être déshabillée |
Marianne, 9e part. |
froissé, ée |
Vous ne savez pas les difficultés de l'état austère que vous embrassez ; il faut avoir un coeur bien frugal pour le soutenir, c'est une espèce de solitaire qu'une fille |
Serments indisc. I, 2 |
frugal, ale, |
Eh bien ! son Dorante, que t'a-t-il fait ? car il me semble que ta fureur est que je le haïsse |
Préj. vaincu, sc. 8 |
fureur |
Qui n'a pu retenir sa misérable fureur de parler |
Marianne, 7e part. |
fureur |
Nous n'aurions pas le temps de nous entretenir, si nous ne prévenions pas la fureur de ses politesses |
Paysan parvenu, 2e part. |
fureur |
Hélas ! dis-je à la fin, c'est une furieuse histoire que la mienne |
Pays. parv. 3e part. |
furieux, euse |
Elles voudraient jouir furtivement du plaisir de vous aimer et d'être aimées sans que vous y prissiez garde |
Pays. parv. 5e partie. |
furtivement |
Oui, cousine, oui, maîtresse, oui, charmante future, et tout ce qui m'est le plus cher dans le monde |
Pays. parv. 2e part. |
futur, ure |
Ah ! comme vous voudrez, reprit-il là-dessus ; mais je regrette le fuyard ; il valait mieux pour vous puisqu'il était riche |
Pays. parv. 4e part. |
fuyard, arde |
Il y en a bien d'autres que lui qui ont été aux gages des gens, et puis qui ont eu des gens à leurs gages |
Pays. parv. 2e part. |
gage |
Des conseils ! ah ! le triste équipage pour gagner pays |
les Surpr. de l'am. I, 14 |
gagner |
Vos tristesses sont si contagieuses qu'elles ont gagné jusqu'à votre valet, on l'entend qui soupire |
l'Heur. stratag. I, 5 |
gagner |
Notre repas fut le plus gai du monde, et j'y fus plus gai que personne |
Pays. parv. 2e part. |
gai, gaie |
Approchez son fauteuil, monsieur de la Vallée, et tenez-vous gaillard ; soupons : mettez-vous là, petite fille |
Pays. parv. 3e part. |
gaillard, arde [1] |
Je suis trop heureux, madame, d'avoir pu vous rendre ce petit service, lui répondis-je le plus galamment qu'il me fut possible |
Pays. parv. 4e part. |
galamment |
C'était à qui d'entre elles me ferait le présent le plus joli, me donnerait l'habit le plus galant |
Mariane, 1re part. |
galant, ante |
Le seigneur : Ce ne sont point des compliments, mais des témoignages d'estime. - Arlequin : Galbanum que tout cela ; votre visage ne m'est point nouveau |
Doubl. inconst. II, 7 |
galbanum |
Certifier qu'on aura ceci ou cela Demain je me garantis adorée |
Jeux de l'am. et du has. Il, 1 |
garantir |
Bon jour, mon garçon, dit-elle, quand je l'abordai ; hé bien, comment te trouves-tu à Paris ? |
Paysan parvenu, 1re part. |
garçon |
C'est un garçon fort doux et de bonnes moeurs |
Marianne, 7e part. |
garçon |
On m'avait bien dit qu'il était beau garçon, et on avait raison |
Pays. parv. 4e part. Joli garçon se dit dans le même sens. |
garçon |
Je me considérai avec cette épée à la main, et avec mon chapeau enfoncé en mauvais garçon |
Pays. parv. 5e part. |
garçon |
Cela humilierait les plus forts esprits, et Aristote ne paraîtrait plus qu'un petit garçon |
Marianne, 1re part. |
garçon |
Je n'aurais pas pris garde à elle, si elle n'avait pas pris garde à moi |
Pays. parv. 3e part. |
garde [1] |
Demain, dites-vous ? comment vous garder jusque-là après ce qui est arrivé ? |
Fausse confid. III, 12 |
garder |
Je me mis dans une de ces petites auberges, à qui le mépris de la pauvreté a fait donner le nom de gargote |
Paysan parv. 1re part. |
gargote |
Laissez-moi faire, il n'y a encore rien de gâté |
Serm. indisc. v, 2 |
gâté, ée |
Les gens indifférents gâtent tout |
Jeux de l'am. et du hasard, III, 8 |
gâter |
Même on dit par le pays, que nous avons eu une grand'mère qui était la fille d'un gentilhomme : il est vrai, pour n'en pas mentir, que c'était du côté gauche |
Pays. parv. 2e part. |
gauche |
La comtesse : Puisque vous n'avez besoin que de cela, monsieur, j'en suis ravie ; je vous l'accorde ; j'en serai moins gênée avec vous. - Lelie : Moins gênée ? ma foi, madame, il ne faut pas que vous le soyez du tout |
Surpr. de l'amour, II, 7 |
gêné, ée |
Souvent ces gens qui ont l'âme si noble, ne sont pas les meilleurs coeurs du monde ; ils s'entêtent trop de la gloire et du plaisir d'être généreux et négligent par là bien des petits devoirs |
Marianne, 4e part. |
généreux, euse |
Qui, si elles vous voient faire une action généreuse, la regardent comme une étourderie dont elles s'applaudissent de n'être pas capables |
Marianne, 9e part. |
généreux, euse |