Tantôt j'étais sur un pied, tantôt j'inclinais la tête et ne savais plus ce que je faisais : j'étais démonté |
Paysan parv. t. III, 5e part. p. 17, dans POUGENS |
démonté, ée |
Je cherche non portrait ; j'ai besoin de quelques petits diamants qui en ornent la boîte ; je l'ai prise pour les envoyer démonter à Paris |
Surpr. de l'amour, II, 7 |
démonter |
Ma femme, sans se démonter et sans se déranger, me dit de prendre une chaise |
Paysan parv. t. III, 6e part. p. 116, dans POUGENS |
démonter |
Hé bien ! ce neveu-là est bon à montrer, il ne dépare pas la famille |
Fausses conf. I, 4 |
déparer |
Ajoutez à cela les courses de ce même laquais dont je vous ai parlé, que mon fils dépêche quatre fois par jour et avec qui, quand il revient, il a toujours de fort longs entretiens |
Vie de Marianne, 4e partie, p. 225 |
dépêcher |
Ma mère qui était la seule dont je dépendais alors, car mon père était mort.... |
Paysan parv. t. II, 4e part. p. 105, dans POUGENS |
dépendre [2] |
Il était extrêmement dépensier, surtout quand il s'agissait de ses plaisirs |
Paysan parv. 1re part. p. 30, dans POUGENS |
dépensier, ière |
Dans ce monde, toutes les vertus sont déplacées, aussi bien que les vices ; les bons et les mauvais coeurs ne se trouvent point à leur place |
Paysan parv. t. I, 1re partie, p. 78, dans POUGENS |
déplacé, ée |
Et cette jeune fille qui vous dérange, qui fait que vous manquez à votre parole, il se trouve que c'est moi |
Marianne, 4e partie. |
déranger |
Mon fiacre fut obligé de me descendre à quelques pas de chez elle |
Paysan parv. t. III, 5° part. p. 77, dans POUGENS |
descendre |
Marton : C'est le garçon de France le plus désintéressé. - Le comte : Tant pis, ces genslà ne sont bons à rien |
Fausses confid. II, 4 |
désintéressé, ée |
C'est un vilain amant qu'un homme qui vous désire plus qu'il ne vous aime |
Marianne, 1re part. |
désirer |
Lépine a cru que je le desservais auprès de vous |
le Legs, sc. 23 |
desservir |
Mlle Vurthon, qui s'était détachée de nos deux dames, approchait pendant qu'elles se promenaient |
Marianne, 8e partie. |
détacher [2] |
Va demain, le plus matin que tu pourras, me chercher un tapissier pour détendre mon cabinet et ma chambre |
Pays. parv. t. I, 2e part. p. 63, dans POUGENS |
détendre |
Nous sommes tous égaux devant Dieu, mais devant les hommes ce n'est pas de même |
Pays. parv. t. II, 3e part. p. 37, dans POUGENS |
devant |
Dites moi donc quelle résolution vous prenez, me répondit le ministre ; que voulez-vous devenir ? |
Mariane, 7e part. |
devenir |
J'ai oublié ma tabatière, il y a une heure que je ne sais que devenir |
Paysan parv. t. II, part. 4e, p. 29, dans POUGENS |
devenir |
C'est, monsieur, une question qui vient à propos et que je vous fais tout en devisant |
l'Heureux stratag. III, 1 |
deviser |
Les dévots fâchent le monde, et les gens pieux l'édifient |
Pays. parv. t. I, part. 1re, p. 98, dans POUGENS |
dévot, dévote |
J'ai lieu de soupçonner qu'elle est dans une situation difficile |
Marianne, XIe part. |
difficile |
Et laisse venir demain ; tu verras comme il sera fait ; c'est moi qui te le dis |
Marianne, II |
dire |
Je ne pouvais, avec mes petites dissimulations, parer l'évidence de son amour |
Mariane, 2e part. |
dissimulation |
Un extérieur plus dissimulé que modeste |
Paysan parv. 2e part. |
dissimulé, ée |
Je lui dis tout bas que je ne voulais point de linge si distingué |
Mariane, 1re partie. |
distingué, ée |
Dans le fond, je le distinguais, voilà tout ; et distinguer un homme, ce n'est pas encore l'aimer |
l'Heur. stratag. I, 4 |
distinguer |
Et ma main qu'il portait à sa bouche, répondis-je, mon père, est-ce encore une distraction ? |
Marianne, 3e part. |
distraction |
Eh bien ! cela distrait toujours un peu : il vaut mieux quereller que soupirer |
Secr. surp. de l'amour, I, 1 |
distraire |
Cela sera plus sûr que de se divertir de lui ; car, à la fin, il pourrait bien se divertir de vous |
Paysan parv. 1re part. p. 29, dans POUGENS |
divertir |
Oh ! pour cela, madame, il n'y a rien à dire ; vous avez pris là un mari de bonne mine, un gros dodu que tout le monde aimera |
Pays. parv. 5e part. t. III, p. 67, dans POUGENS |
dodu, ue |
Je n'aime pas l'esprit domestique |
Jeux de l'am. et du hasard, I, 7 |
domestique |
Arlequin, vous êtes à présent à monsieur ; vous le servirez, je vous donne à lui |
Fausses confid. I, 8 |
donner |
Qui prenaient, sur le dos de leurs chaises, de ces postures aisées et galantes qui marquent qu'on est au fait des bons airs |
Marianne, 2e part. |
dos |
Il y a habit, veste et culotte, d'un bel et bon drap bien fin, tout uni, doublé de soie rouge ; rien n'y manque |
Paysan parv. 3° part. t. III, p. 129, dans POUGENS |
doublé, ée |
Quel prétexte ! cette femme ne va pas droit avec moi |
le Legs, sc. 6 |
droit, droite [1] |
Je fais le philosophe ici ; mais si j'avais affaire à lui, je verrais si cet homme a tort de s'habiller ainsi, et si ces habits superbes ne reprendraient pas sur mon imagination les droits que ma morale leur dispute |
dans DESFONTAINES |
droit [3] |
Je dupais son inconstance, parce que tous les jours je lui renouvelais sa maîtresse, et c'était comme s'il en avait changé |
Marianne, 1re part. |
duper |
Pour voir jusqu'où va la duperie des hommes avec nous |
Marianne, 1re part. |
duperie |
Vous lui supposez une audace, une présomption qui tient ses lumières en échec |
dans DESFONTAINES |
échec |
Donner de l'éducation à son esprit |
dans DESFONTAINES |
éducation |