Peut-être qu'à son ordinaire ce sera plus indisposition que maladie ; elle est extrêmement délicate |
Pays. parv. 4e part. |
indisposition |
Je ne suis pas assez infatué d'un grand nom, pour croire que tous les égards lui soient dus ? |
Paysan parv. 7e part. |
infatué, ée |
J'aime mieux avoir à me reprocher mon indulgence qu'une inflexibilité dont tu ne profiterais pas, et dont les suites seraient peut-être encore plus tristes |
Marianne, 4e part. |
inflexibilité |
Il y a de certaines infortunes qui embellissent la beauté même, qui lui prêtent de la majesté |
Marianne, 2e part. |
infortune |
J'essayai mon habit le plus modestement qu'il me fut possible, devant un petit miroir ingrat qui ne me rendait que la moitié de ma figure |
Marianne, 1re partie. |
ingrat, ate |
Oh ! pour cela, dit Babet, si jamais quelqu'un a eu la mine d'un innocent, c'est vous assurément |
Pays. parvenu, 3e part. |
innocent, ente |
Elle avait tous les agréments de l'insinuation, sans paraître insinuante |
Marianne, 10e part. |
insinuant, ante |
N'est-ce-pas vous, monsieur, que j'ai vu dans telle loge, me dit-elle, comme pour m'insinuer à son tour qu'elle m'avait démêlé ? |
Paysan parv. 5e part. |
insinuer |
Ce n'était que par instinct que j'agissais ainsi ; et l'instinct ne débrouille rien |
Pays. parv. 2e part. |
instinct |
Araminte : Il a si bonne mine pour un intendant que Je me fais quelque scrupule de le prendre ; n'en dira-t-on rien ? - Marton : Et que voulez-vous qu'on dise ? est-on obligé de n'avoir que des intendants mal faits ? |
Fausses confid. I, 6 |
intendant |
Toutes questions qui étaient assez dures, et pourtant faites avec la meilleure intention du monde |
Pays. parv. 4e part. |
intention |
Madame, j'ai autre chose à dire ; je suis si interdit, si tremblant que je ne saurais parler |
Fausses confid. III, 12 |
interdit, ite [1] |
Ô divin Homère, ô Virgile, et vous, gentil Anacréon, vos doctes interprètes ont de la peine à vivre |
Sec. surpr. de l'amour, III, 1 |
interpréte |
Vous y gagnerez du temps ; eh ! que sait-on ce qui peut arriver dans l'intervalle ? |
Marianne, 6e part. |
intervalle |
Est-ce quelqu'un de la maison, dit Mlle Hubert, encore plus intriguée que moi ? |
Paysan parv. 3e part. |
intrigué, ée |
Il s'intriguait pour vous, sans s'intéresser à vos affaires |
Paysan parv. 4e part. |
intriguer |
Je vous fais d'abord mes excuses de tout ce que mes discours ont pu avoir d'irrégulier dans nos entretiens |
Jeux de l'amour et du has. II, 12 |
irrégulier, ère |
Ah ! ah ! me conseilles-tu d'ôter mon chapeau ? - Le chapeau et la familiarité itou. - Voilà pourtant un itou qui n'est pas de trop bonne maison |
le Préjugé vaincu, sc. 1 |
itou |
Elle n'avait, à le bien prendre, pour se faire valoir dans la conversation, que ce qu'on peut appeler le jargon du monde |
Paysan parv. 6e part. |
jargon [1] |
On sentait qu'elle ne jasait tant que parce qu'elle avait l'innocente faiblesse d'aimer à parler |
Paysan parv. 2e part. |
jaser |
Je suis discrète, quand on me demande le secret ; non, rien ne me ferait jaser |
Paysan parv. 6e part. |
jaser |
Jésus ! mademoiselle, reprit-elle avec un refroidissement imperceptible et grave, voilà qui est bien fâcheux |
Marianne, 3e part. |
jésus |
Moi.... qui n'avais précisément songé qu'à jeter sur moi une mauvaise robe |
Marianne, 8e part. |
jeter |
Je le jetai dans une voiture, et nous retournâmes à la maison |
Fausses confid. I, 14 |
jeter |
Mon père a un peu trop aimé la joie, ce qui n'enrichit pas une famille |
Marianne, 6e part. |
joie |
Non pas, marquise ; il n'y avait pas moyen de jouer là-dessus ; car il vous enveloppait dans ses soupçons |
Sec. supr. de l'amour, III, 8 |
jouer |
Agathe avait le bras et la main passables, et je remarquai que la friponne jouait d'industrie pour les mettre en vue le plus qu'elle pouvait |
Pays. parv. 5e part. |
jouer |
Agathe trouva plus de dix fois le moment de jouer de la prunelle sur moi d'une manière très flatteuse |
Pays. parv. 2e part. |
jouer |
Ce fut en vain que ces aimables dames voulurent essuyer leurs larmes ; elles se faisaient jour malgré leurs efforts pour les retenir |
Paysan parv. 4e part |
jour |
C'est l'ordinaire du coeur qui pour la première fois trouve jour à sortir de son secret, d'être satisfait d'avoir pu faire soupçonner ses sentiments |
Paysan parv. 4e part. |
jour |
J'aime autant être ici qu'ailleurs ; qu'est-ce que cela fait d'être là ou là ? on s'aime partout |
Double inconst. II, 9 |
là |
Allons, j'avais grand besoin que ce fût là Dorante |
Jeux de l'amour et du hasard, II, 12 |
là |
Avez-vous de l'amour pour elle, là, ce que l'on appelle de l'amour ; ce n'est pas de l'amitié que j'entends |
Pays. parv. 3e part. |
là |
Ces misérables sur qui j'allongeais à tout instant et à bras raccourci des bottes qu'ils ne parèrent qu'en lâchant |
Pays. parv. 5e part. |
lâcher |
Ne trouvez-vous pas qu'elle ressemble à Javotte (c'était une fille qui la servait, et qui en effet me ressemblait, mais en laid) ? |
Marianne, 5e part. |
laid, aide |
Une injure répondue à une injure ne suffit point ; cela ne peut se laver, s'effacer que par le sang de votre ennemi ou le vôtre |
Double inconst. III, 4 |
laver |
Vous décidez cela bien à la légère ; en savez-vous plus que moi ? |
Surpr. de l'amour, III, 4 |
léger, ère |
Vous avez soupé hier si légèrement que vous serez malade, si vous ne prenez rien ce matin |
Double inconst. I, 1 |
légèrement |
Remarquez qu'il n'y avait rien de plus leste que cet équipage |
Paysan parv. 5e part. |
leste |
Sans une femme de ce quartier-là qui passait, et qui a eu pitié d'elle ; je dis pitié à la lettre |
Marianne, IIe part. |
lettre |