C'est, lui dis-je, que le terme de mon père est trop ignoble, trop grossier ; il n'y a que les petites gens qui s'en servent |
Paysan parv. 1re part. |
gens [1] |
De bonnes gens, qui ne vivent que pour le plaisir et pour la joie, qui ne haïssent rien que ce qu'on leur fait haïr, ne sont que ce qu'on veut qu'ils soient |
Paysan parv. 4e part. |
gens [1] |
J'y trouvai cinq ou six dames et trois messieurs, dont deux me parurent des gens de robe, et l'autre d'épée |
Marianne, 6e part. |
gens [1] |
Ah ! les sottes gens que nos gens ! |
Jeux de l'am. et du has. II, 6 |
gens [1] |
Il vient d'essuyer d'un grand seigneur cette distraction hautaine que donnent à la plupart de ses pareils les sentiments gigantesques qu'ils ont d'eux-mêmes |
dans DESFONTAINES |
gigantesque |
Adieu donc, soubrette ennemie, adieu, mon petit coeur fantasque ; adieu, la plus aimable de toutes les girouettes |
Heur. stratag. III, 1 |
girouette |
Fais comme tu voudras [tutoie-moi, si tu veux], Bourguignon, voilà la glace rompue, puisque cela divertit ces messieurs |
Jeux de l'am. et du has. I, 6 |
glace |
Nous avions affaire à une femme sur qui toutes ces choses-là glissaient et qui ne voyait jamais le présent et point le passé |
Pays. parv. 4e part. |
glisser |
De temps en temps, de mon côté, je glisse de petits mots, afin qu'elle y prenne garde |
les Surpr. de l'am. I, 10 |
glisser |
Voilà encore ce qu'il ne faut point dire, me glissa-t-elle en me quittant |
Pays. parv. 3e partie. |
glisser |
Je tâchai, en me glissant tout doucement, de gagner le haut de l'église |
Marianne, 2e part. |
glisser |
Alors, ne voyant que la gloire de la dame dont nous parlions, je répondis sur-le-champ.... |
Pays. parv. 7e part. |
gloire |
Si les hommes sont si glorieux, ce n'est pas à une dame aussi pieuse et aussi charitable que vous à approuver leur mauvaise gloire |
Marianne, 6e part. |
gloire |
Il est vrai que ce n'était qu'un laquais ; mais, quand on est glorieuse, on n'aime à perdre dans l'esprit de personne |
Marianne, 2e part. |
glorieux, euse |
Quelquefois on est glorieux avec soi-même, on fait des lâchetés qu'on ne veut pas savoir, et qu'on se déguise sous d'autres noms |
ib. 3e part. |
glorieux, euse |
Les richesses, pour lesquelles il n'était pas né, l'avaient rendu glorieux, et sa gloire le rendit magnifique |
Pays. parv 1re part. |
glorieux, euse |
Les oeufs me gonfleraient, dit la cadette |
Pays. parv. 1re part. |
gonfler |
On doit se ressouvenir qu'au mot seul de comédie, j'avais senti mon coeur se gonfler de joie |
Pays. parv. 6° part. |
gonfler |
Hélas ! c'est ce lutin-là qui me prend à la gorge ; elle veut que je l'aime |
Surpr. de l'amour, II, 4 |
gorge |
Les gourmands perdent la moitié de leur temps à être en peine de ce qu'ils mangeront ; ils ont là-dessus un souci machinal qui dissipe une grande partie de leur attention pour le reste |
Pays. parv. 1re part. |
gourmand, ande |
C'est une petite bagatelle qui ne mérite pas de vous être dite ; c'est que j'ai pris du goût pour Arlequin |
Double inconst. III, 1 |
goût |
C'était même une de ses grâces que de ne point songer à en avoir |
Pays. parv. 4e part. |
grâce |
Elle l'embellissait de toutes les grâces de son caractère, et ces grâces-là n'ont point d'âge |
Marianne, 6e part. |
grâce |
Il a vidé là sa maison d'une vilaine graine de gens |
Doubl. inconst. II, 7 |
graine |
Vous devez dire : Votre Grandeur saura. - Votre Grandeur saura ! c'est donc un géant, ce secrétaire d'État |
Double inconst. III, 2 |
grandeur |
Elle n'avait pas dans ses mouvements la pesanteur des femmes trop grasses ; son embonpoint ni sa gorge ne l'embarrassaient pas |
Pays. parv. 4e part. |
gras, asse |
Le ciel pouvait me réserver une belle fille qui fût plus au gré du monde, mais non pas qui fût plus au gré de mon coeur |
Marianne, 4e part. |
gré |
Elle est jolie, à la bonne heure ; mais y a-t-il moyen de penser qu'une grisette lui ait tourné la tête ? car il n'est question que d'une grisette, ou tout au plus de la fille de quelque petit bourgeois, qui s'était mise dans ses beaux atours |
Marianne, 4e part. |
grisette |
Un gros homme, d'une taille au-dessous de la médiocre, d'une allure assez pesante, avec une mine de grondeur |
Pays. parv. 4e part. |
grondeur, euse |
Qu'il me laisse mon pauvre Arlequin, qui n'est pas plus gros monsieur que je suis grosse dame |
Doubl. inconst. I, 1 |
gros, osse |
Me voilà noble, je garde le parchemin, je ne crains plus que les rats, qui pourraient bien gruger ma noblesse |
Double inconst. III, 4 |
gruger |
Je tiens celle que vous aimez pour une guenon, si elle n'est pas de mon sentiment |
Fausses confid. II, 2 |
guenon |
Et vous voilà à guetter le moment de son réveil |
Arleq. poli par l'amour, sc. 1 |
guetter |
Oh ! j'ai toujours eu du guignon dans les rencontres |
Doubl. inconst. II, 11 |
guignon |
Cette épée sanglante avec laquelle on vous a saisi, dit l'habillé de noir, est un article fâcheux |
Pays. parv. 3e part. |
habillé, ée |
Chez de certaines gens, un habit neuf, c'est presque un beau visage |
Marianne, 1re part. |
habit |
Apparemment que mon histoire avait éclaté dans la maison ; car j'y trouvai tous les domestiques assemblés qui me reçurent en haie sur l'escalier |
Pays. parv. 3e part. |
haie [1] |
Mais à quoi jugez-vous que la comtesse ne le hait pas ? |
le Legs, I |
haïr |
Que vous êtes haïssable ! n'est-on pas bien récompensée de l'intérêt qu'on prend à vous ? |
Préj. vaincu, sc. 9 |
haïssable |
Est-il vrai qu'il n'y a que quatre ou cinq mois que vous arrivez de campagne ? on ne le croirait point à vous voir, vous n'êtes point hâlé, vous, vous n'avez point l'air campagnard |
Pays. parv. 3e part. |
hâlé, ée |