| Puis, me flattant l'épaule, il me fit librement L'honneur que d'approuver mon petit jugement |
Sat. VIII |
flatter |
| ....Sans fleurs de bien dire ou d'autre art plus profond, Nous tombâmes d'accord |
Sat. X |
fleur |
| Il fleurait bien plus fort, mais non pas mieux que roses |
Sat. X |
fleurer |
| Ainsi qu'en ces combats De fleurets on s'exerce |
Sat. I |
fleuret [1] |
| Court le faquin, la bague, escrime des fleurets |
Sat. v |
fleuret [1] |
| Encore tous ces maux ne seraient que fleurettes Sans ce maudit honneur.... |
Sat. VI |
fleurette |
| En ces songes profonds où flottait mon esprit |
Sat. X |
flotter |
| Se laissant emporter aux flux de ses discours |
Sat. XII |
flux |
| Voyant une beauté folâtrement accorte |
Sat. VII |
folâtrement |
| Qui fait une folie, il doit la faire entière |
Sat. X |
folie [1] |
| Et son corps a, tout sain, libres ses fonctions |
Sat. XI |
fonction |
| Cet oeil qui fond des coeurs les rigueurs et les glaces |
Dial. |
fondre |
| S'abandonnant aux cris, ses yeux fondent en pleurs |
Élég. V |
fondre |
| Les dames cependant se fondent en délices |
Sat. II |
fondre |
| J'ai beau de mes deux yeux deux fontaines tirer |
Plainte. |
fontaine |
| Toujours comme un forçat il faut être à la rame, Naviguer jour et nuit.... |
Épît. II |
forçat |
| Mais il me fut bien force.... Que ma discrétion expiât mon péché |
Sat. VIII |
force |
| Si ce charme a force contre nous |
Élég. IV |
force |
| ....Le dépit dont l'âme est forcenée |
Sat. X |
forcené, ée |
| Comme donc je me plains de ma forcènerie |
Sat. X |
forcènerie |
| Mais enfin ton humeur force ma patience |
Élég. II |
forcer |
| Donne forme à ma verve, inspire mon courage ; à ta gloire, ô Seigneur, j'entreprends cet ouvrage ; |
Poëme sacré |
forme |
| Votre argument, dit-il, n'est pas en forme |
Sat. X |
forme |
| Moi.... à qui rien fors l'amour ne pût être contraire |
Élég. V |
fors |
| Un loup.... Sortant hors de son fort rencontre une lionne |
Sat. III |
fort, orte |
| L'on ne pria les saints qu'au fort de la tempête |
Sat. VI |
fort, orte |
| Elle [la fortune] avance un chacun sans raison et sans choix ; Les fous sont aux échecs les plus proches des rois |
Sat. XI |
fou [2] |
| Ou il vous prend Macrobe et lui donne le fouet |
Sat. X |
fouet [1] |
| Aussi je m'émerveille, au feu que tu [le poëte Bertaut] recèles, Qu'un esprit si rassis ait des fougues si belles |
Sat. V |
fougue [1] |
| Que par force le faible est foulé du puissant |
Épit. I |
fouler |
| À peine à ces propos eut-il fermé la bouche, Qu'il entre à l'étourdie un sot fait à la fourche |
Sat. X |
fourche |
| Les villages épais fourmillaient par la plaine ; De peuple et de bétail la campagne était pleine |
Épître I |
fourmiller |
| Enfin comme en caquet ce vieux sexe [les femmes] fourmille |
Sat. XII |
fourmiller |
| Rien n'est parti [partagé] si bien.... Que le sens, car chacun en a sa fourniture |
Sat. IX |
fourniture |
| Qu'ils.... Se donnent l'un à l'autre autant de coups fourrés |
Ép. II |
fourré, ée [1] |
| En mes maux montre-toi plus doux ; Seigneur, aux traits de ton courroux, Je suis plus fragile que verre |
Stances. |
fragile |
| Donc à si peu de frais la vertu se profane |
Sat. V |
frais [2] |
| L'homme ne se plaît pas d'être toujours fraisé |
Sat. V |
fraisé, ée [1] |
| Voilà le vrai chemin, franc de crainte et d'envie |
Sat. XVI |
franc, franche [3] |
| Conservez-vous l'esprit, gardez votre franchise |
Sat. XII |
franchise |