L'or est un charme étrange, un métal précieux, Qui corrompt toute chose et tenteroit les dieux |
Antig. V, 5 |
métal |
[Il] Lui met le fer au sein que mourant il y laisse |
Antig. III, 2 |
mettre |
Ses intérêts sont miens ; et qui lui fait outrage, S'il ne s'adresse à moi, s'adresse à son image |
Bélis. III, 5 |
mien |
Thèbes, dessus ma tête apporte la couronne ; Elle est mienne, et le sang par deux fois me la donne |
Antig. III, 2 |
mien |
Usez-en comme moi ; le ciel sait qui vit mieux |
Antig. V, 5 |
mieux |
Puis la peur de la mort sied mal aux misérables |
Bélis. I, 2 |
misérable |
Quoi ! cette misérable à mon fils destinée Déclare maintenant sa haine contre moi ! |
Antig. IV, 2 |
misérable |
Qui sait se modérer, s'il veut, tout lui succède |
St Genest, V, 2 |
modérer |
Et, monarque, oubliez les différends du prince |
Venceslas, I, 3 |
monarque |
Ô fausse volupté du monde ! |
St Genest, V, 1 |
monde [1] |
Monsieur, on tient conseil, et le roi vous demande |
Antig. I, 5 |
monsieur |
Montez, le fer en main, les rochers du Tymole |
Antig. II, 4 |
monter |
De votre cheval mort je vous mis sur le mien |
Bélis. V, 5 |
mort, orte [1] |
À cet objet d'horreur, l'oeil troublé, le teint blême, J'ai demeuré longtemps plus morte que lui-même |
Antig. I, 2 |
mort, orte [1] |
Haine mortelle |
Bélis. IV, 1 |
mortel, elle |
Et le monstre aussitôt blessé mortellement |
Herc. mour. II, 2 |
mortellement |
S'il pardonne, il est mol, s'il se venge, barbare |
Vencesl. I, 4 |
mou, molle [1] |
Je mourrai plus que vous du coup qui vous tuera |
Vencesl. V, 4 |
mourir |
J'étais mort pour la gloire, et je n'ai pas vécu |
Vencesl. II, 2 |
mourir |
Ne nous obstinons point à des voeux superflus, Laissons mourir l'amour où l'espoir ne vit plus |
Vencesl. II, 2 |
mourir |
Votre intérêt, Créon, vous meut plus que ma gloire |
Antig. II, 4 |
mouvoir |
Et son art [d'une femme], redoutable aux esprits les plus forts, Pour produire un dessein meut de puissants ressorts |
Bélis. V, 6 |
mouvoir |
Et mon bras n'est du sien qu'un chétif instrument Qui ne meut et n'agit que par son mouvement |
Bélisaire, I, 1 |
mouvoir |
La terre à son pouvoir rend un muet hommage |
St-Genest, III, 2 |
muet, ette |
Voyant sur un tombeau ces muettes reliques |
Herc. mour. IV, 3 |
muet, ette |
J'ai vu tendre aux enfants une gorge assurée à la sanglante mort qu'ils voyaient préparée, Et tomber sous le coup d'un trépas glorieux Ces fruits à peine éclos, déjà mûrs pour les cieux |
Saint Genest, II, 7 |
mûr, ûre |
La raison n'est pas mûre en si verte saison |
Antig. IV, 6 |
mûr, ûre |
Quel mystère est caché dessous cette menace ? |
Bélis. IV, 10 |
mystère |
Et n'a point respecté la naissance du jour |
Antig. V, 5 |
naissance |
Ô présage fatal pour un règne naissant, De l'arroser de sang, et de sang innocent ! |
Antig. V, 1 |
naissant, ante |
Je connais un vieillard dont les secrets divers Ont fait naître des fleurs au milieu des hivers |
Herc. mourant, II, 2 |
naître |
Et cette loi [ensevelir les morts] naquit avecque la nature |
Antig. IV, 3 |
naître |
Mon règne naît encore, et cette impunité Porterait conséquence à mon autorité |
ib. V, 4 |
naître |
L'honneur qu'on porte aux siens devient illégitime, Et trop de naturel passe aujourd'hui pour crime |
Antig. V, 2 |
naturel, elle |
Attends qu'au naturel je figure ces lis Dont elle a ton beau sein et ton front embellis |
Herc. mour. I, 4 |
naturel, elle |
C'est lui qui du néant a tiré l'univers |
St Genest, III, 2 |
néant |
Un nombre de corbeaux aussi funeste qu'elles A quelque temps après redoublé mon effroi |
Antig. V, 5 |
nombre |
[Il] Peut à peine nombrer ses États et ses villes |
Hypermn. I, 3 |
nombrer |
Une bonne action se produit toute nue |
Bélis. II, 19 |
nu, nue [1] |
Tout obscure qu'elle est, la nuit a beaucoup d'yeux, Et n'a pas pu cacher votre forfait aux cieux |
Vencesl. V, 4 |
nuit |