Par le linge fatal imbu du sang de Nesse |
Herc. m. III, 1 |
linge |
N'a-t-elle pas cent fois publié la louange De gens que leur mérite a tirés de la fange ? |
St Genest, I, 4 |
louange |
Il défend que son corps [de Polynice], sang d'Oedipe et de nous, Ait d'autre monument que le ventre des loups |
Antig. III, 5 |
loup |
Lourd et grossier abus ! croyance ridicule |
Bélis. V, 8 |
lourd, ourde |
Mais il lève déjà sa tête lourde et lasse |
Herc. mour. IV, 2 |
lourd, ourde |
Et les plus hauts palais font les plus lourdes chutes |
Herc. mour. III, 4 |
lourd, ourde |
Il me fut un voisin généreux et loyal |
Vencesl. IV, 6 |
loyal, ale |
Pouvoir dire : ce bras a servi Venceslas, N'est-ce pas un loyer digne de cent combats ? |
Vencesl. III, 6 |
loyer |
Hercule, qui nous voit écarter de la rive, Reconnaît à l'instant son lubrique dessein |
Herc. mour. II, 2 |
lubrique |
Ruinons par magie une amitié si forte |
Herc. mour. II, 2 |
magie |
L'empereur m'honorant de ses magnificences, Je ne les reçus pas comme des récompenses |
Bélis. V, 3 |
magnificence |
Le combat où les Perses, En lieu plus favorable enfin venus aux mains, Eurent sitôt rompu les escadrons romains |
Bélis. V, 5 |
main |
Ce geste encor, seigneur, ce maintien interdit |
Vencesl. IV, 6 |
maintien |
Mon coeur, es-tu si tendre Que de donner des pleurs à l'époux de Cassandre, Et vouloir mal au bras qui t'en a dégagé ? |
Vencesl. IV, 2 |
mal, ale |
Ô mâle coeur de fille ! ô vertu non commune Qui pour rien ne se rend aux coups de la fortune ! |
Antig. IV, 3 |
mâle |
Ô malheureuse fille, Sur qui j'établissais l'espoir de ma famille ; Ô race détestable et digne de son sort |
Antig. IV, 2 |
malheureux, euse |
Le trône bien souvent porte des malheureuses |
Vencesl. II, 2 |
malheureux, euse |
Il fit qu'avec le lait, pendante à la mamelle, Je suçai des chrétiens la créance et le zèle |
St Genest, III, 6 |
mamelle |
[Pluton] Ouvre encore à mes cris ton horrible manoir |
Herc. mour. IV, 2 |
manoir |
Après le coup manqué, le traître a cette audace |
Bélisaire, I, 6 |
manqué, ée |
Il peut pour un manqué recouvrer cent partis |
Antig. IV, 4 |
manqué, ée |
Ton bras peut-il manquer ce que ton coeur résout ? |
Bélis. I, 6 |
manquer |
Manqué-je en vous rendant l'honneur que je vous dois ? |
Bélis. IV, 4 |
manquer |
Je foule autant de coeurs que je marche de pas |
St Genest, II, 3 |
marcher [1] |
Mettre bien la franchise et la feinte en usage, Porter tantôt un masque et tantôt un visage |
Vencesl. I, 1 |
masque [2] |
De l'artifice enfin il faut bannir l'usage, Il faut lever le masque et montrer le visage |
Vencesl. III, 2 |
masque [2] |
Vertu masquée |
St Genest, III, 2 |
masqué, ée |
Mais quel soin peut du lit vous chasser si matin ? |
Vencesl. IV, 4 |
matin |
Je m'acquitte à regret de ce mauvais office |
Bélis. V, 2 |
mauvais, aise |
Voyons, sous cet habit qui me fait méconnaître, S'il est aussi courtois qu'il m'a promis de l'être |
Bélis. I, 6 |
méconnaître |
Puisqu'un autre moi-même ordonne ton retour, Qui, rentre dans les rangs que tu tiens à ma cour |
Bélis. I, 6 |
même |
Sottes prétentions, grandeurs qui nous flattez, Est-il rien de menteur comme vos vanités ? |
Vencesl. II, 4 |
menteur, euse |
Si ce front n'est menteur, vous approuvez mon choix |
St Genest, I, 4 |
menteur, euse |
Oeuvre mercenaire |
Vencesl. III, 6 |
mercenaire |
Proportionnez vos voeux à vos mérites |
Vencesl. I, 4 |
mérite |
On ôte du mérite aux bienfaits qu'on retarde |
Bélis. II, 10 |
mérite |
La plus rare merveille, Quand l'esprit la connaît, ne surprend plus l'oreille |
St-Genest, I, 7 |
merveille |
Par quelle merveille Mon oeil peut-il sitôt démentir mon oreille ? |
Vencesl. IV, 5 |
merveille |
Ces libres entretiens, ces messages infâmes |
Vencesl. II, 1 |
message |
L'horrible cri d'une troupe d'orfraies, D'infaillibles malheurs messagères trop vraies |
Antig. V, 5 |
messager, ère |