| Ils ont raison, ma fille, vous êtes aimable, et rien n'est comme vous.... depuis Niobé, jamais une mère n'a parlé comme je fais |
11 mars 1671 |
niobé |
| Je ne m'étonne pas, ma chère fille, si vos parties nobles ont été si culbutées |
21 |
noble |
| Et l'italien, l'oubliez-vous ? j'en lis toujours un peu pour entretenir noblesse |
7 juin 1671 |
noblesse |
| Comme notre Bretagne est toute pleine de noblesse qui n'aime pas à sortir de son pays, et de beaucoup d'autres hommes à proportion, il [le duc de Chaulnes] a levé en un moment un régiment de dragons le plus beau du monde.... le corps de la noblesse pour l'arrière-ban est d'une grandeur et d'une magnificence surprenante |
16 mars 1689 |
noblesse |
| Je voulais Corbinelli, il est demeuré à Paris pour être à la noce d'un des fils de M. Mandat |
410 |
noce |
| Mme de Lavardin est dans la noce par-dessus les yeux |
9 juin 1680 |
noce |
| Que dites-vous de M. d'Albret qui allait voir amoureusement et nocturnement Mme de Lameth à la campagne ? on l'a pris pour un voleur, et on l'a tué sur place |
à Bussy, 9 août 1678 |
nocturnement |
| Mais que faire, quand on a un noeud à la gorge ? |
144 |
noeud |
| Il me semble que la mort du roi d'Angleterre [Charles II] devient plus philosophe et anglaise que chrétienne et catholique : " adieu, roi, " me fait quasi un noeud à la gorge |
7 mars 1685 |
noeud |
| Vous me paraissez accablée de vos madames de Montélimar.... ce sont des noeuds mal assortis que ceux d'une telle société |
15, août 1677 |
noeud |
| Je ne me réjouis pas bien sans vous ; et si je ris, cela ne passe pas le noeud de la gorge |
à Bussy, 19 déc. 1670 |
noeud |
| Je crois que le coadjuteur a été noyé sous le pont d'Avignon ! ah ! mon Dieu ! cet endroit est encore bien noir dans ma tête |
26 |
noir, oire |
| Il y avait des heures où mon chagrin était noir, quoique ma raison tâchât de l'éclaircir |
17 avr. 1680 |
noir, oire |
| Je reçois toujours les lettres fort noires de mon fils, appelant ses chaînes et son esclavage ce qu'un autre appellerait sa joie et sa fortune |
3 juill. 1680 |
noir, oire |
| Les réveils de la nuit ont été noirs, et le matin je n'étais point avancée d'un pas pour le repos de mon esprit |
6 févr. 1671 |
noir, oire |
| Comme les pensées noires voltigent assez dans ces bois ici |
8 déc. 1675 |
noir, oire |
| Tous ceux qui voulaient louer cette noire satire |
14 mai 1686 |
noir, oire |
| Il n'y paraît pas jusqu'ici qu'il y ait rien de noir à leurs sottises [des personnes compromises par la Voisin, empoisonneuse] ; il n'y a pas même du gris brun |
31 janv. 1680 |
noir, oire |
| Enfin, tout d'un coup, tout a changé du blanc au noir, on a eu horreur de ce qu'on estimait |
23 oct. 1680 |
noir, oire |
| Vous ne vous amusez point à des bagatelles ; vous rêvez noir, ou il vous faut de la conversation |
27 sept. 1671 |
noir, oire |
| Je disais bien au fils d'un malheureux [le comte de Vaux, fils de Fouquet] que, si avec son mérite et sa valeur, qui perce même la noirceur de sa misère.... |
21 oct. 1676 |
noirceur |
| En vérité la noirceur de mes pensées m'a rendue quelquefois insupportable |
56 |
noirceur |
| Mme de Marans vint hier chez Mme de la Fayette ; elle nous parut d'une noirceur, comme quand on a fait un pacte avec le diable, et que l'heure approche de se livrer |
139 |
noirceur |
| J'ai quelquefois des rêveries dans ce bois d'une telle noirceur que j'en reviens plus changée que d'un accès de fièvre |
57 |
noirceur |
| Il m'est doux de penser à vous ; mais l'absence jette une certaine amertume qui serre le coeur ; ce sera pour ce soir la noirceur des pensées |
21 août 1675 |
noirceur |
| Je suis trop heureuse de l'espérer [le jour où elle reverra Mme de Grignan], et je ne veux point gâter cette joie par des noirceurs et des prévoyances ingrates envers Dieu |
22 sept. 1680 |
noirceur |
| Qu'il y a de noirceur et d'apparence d'aigreur à conserver longtemps ces sortes de haines ! elles doivent passer avec les affaires qui les causaient |
20 oct. 1679 |
noirceur |
| Il y a bien des noirceurs dans ce que dit la Voisin |
26 janv. 1680 |
noirceur |
| La vie se passe sans jouir d'une présence si chère ; je ne puis m'accoutumer à cette dureté ; toutes mes pensées et toutes mes rêveries en sont noircies |
13 nov. 1675 |
noircir |
| Vous vous vantez de ne rien faire dans votre cabinet ; il me semble pourtant que vous êtes une substance qui pense beaucoup ; que ce soit du moins d'une couleur à ne vous point noircir l'imagination |
à Mme de Grignan, 3 juill. 1680 |
noircir |
| Les sujets de chagrin qui ont noirci votre joie naturelle, et la gaieté et la vivacité de votre belle jeunesse |
à du Plessis, 20 août 1690 |
noircir |
| Voilà un des chagrins de l'absence ; c'est qu'elle noircit toutes choses |
11 oct. 1679 |
noircir |
| .... Ses scrupules, ses relâchements, ses oppositions, en augmentant et noircissant les doses, on en ferait fort bien votre ami le scélérat |
22 janv. 1674 |
noircir |
| Nous prendrons la Flandre ; et, quand nous aurons commencé la noise, nous ne l'apaiserons peut-être pas aisément |
22 janv. 1672 |
noise |
| Que dites-vous du nom de M. le Prince qui leur a fait lever le siége d'Haguenau, comme il fit fuir les ennemis l'année passée à Oudenarde ? |
212 |
nom |
| Voilà votre fils [vous madame de Coligny] dans le nom naturel de sa maison [Langhac] ; il en a les terres |
11 juin 1690 |
nom |
| De telles vengeances rudes et basses [contre Foucquet] ne sauraient partir d'une âme comme celle de notre maître [Louis XIV] ; on se sert de son nom et on le profane comme vous voyez |
21 déc. 1664 |
nom |
| Je n'ai pas le don de placer si vite les noms sur les visages ; au contraire, je fais tous les jours mille sottises là-dessus |
18 mars 1671 |
nom |
| Elle [la victoire] ne nous coûte que quelques soldats et pas un homme qui ait un nom |
29 avril 1676 |
nom |
| Je vous embrasse en pleurant [à cause de la mort d'un Grignan], comme si j'avais l'honneur d'être de votre nom |
à M. de Grignan, 18 mars 1689 |
nom |
