Citation de VOLTAIRE extraite de l'article "rude" du dictionnaire de français Littré
Ce travail [le Siècle de Louis XIV] est rude ; il y a trois ans qu'il m'occupe et qu'il me tue, sans presque aucune diversion
(François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE, Lett. Caperonnier, 1er juin 1768)
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| La Haie est un séjour délicieux l'été, et la liberté y rend les hivers moins rudes | Lett. d'Argenson, 8 août 1743 | rude |
| Nous lui donnons quelquefois de rudes coups [au gouvernement anglais], mais nous ne le cassons pas | Dial. XXIV, 15 | rude |
| Un écrit trop long est un impôt très rude qu'on met sur la patience du lecteur | Pol. et lég. Lett à M. T***. | rude |
| Le doute en mon malheur est un tourment trop rude | Oedipe, V, 2 | rude |
| Serait-il possible que les bontés de M. le duc de Choiseul pour ma colonie m'eussent fait tort, et que je fusse à la fois ruiné et opprimé pour avoir fait du bien ? cela serait rude | Lett. d'Argental, 11 oct. 1771 | rude |
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Citations d'autres auteurs extraites de l'article "rude" du dictionnaire de français Littré
| Citation | Auteur | Œuvre | Entrée |
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| Vous avez ouï parler de cet amas rude et indigeste [le chaos] qui précéda la disposition et la beauté des choses que nous voyons | GUEZ DE BALZAC | le Barbon. | rude |
| S'ils [les vers] n'étaient remplis d'une certaine beauté qui se fait sentir aux personnes même les plus rudes et les plus grossières | PELLISSON | Hist. Acad. IV, l'Estoile. | rude |
| D'esprit, j'en ai fort peu ; mais on l'aurait bien rude Si l'on ne profitait d'une longue habitude | HAUTEROCHE | Bourg. de qual. III, 8 | rude |
| Les chiens du Kamtschatka sont grossiers, rudes et demi-sauvages, comme leurs maîtres | BUFFON | Quadrup. t. VIII, p. 173 | rude |
| Qu'était-ce donc que son vêtement ? un rude cilice | BOURDALOUE | Exhort. sur sainte Thérèse, t. I, p. 300 | rude |