Voilà comme vous faites, bons affronteurs, vous ordonnez souvent les choses à tort et à travers |
Crispin M. III, 12 |
affronteur, euse |
Je ne saurais trouver dans tous vos affûtiaux |
Crispin M. II, 11 |
affûtiau |
Comme Julie va pour heurter, elle rencontre Hilaire qui aveint son passe-partout |
le Cocher, 15 |
aveindre |
Il occupe de plus un banc dans la paroisse Dont jadis mes aïeux ont été possesseurs |
Nobles de province, I, 8 |
banc |
Où diable a-t-il donc pris ce vilain mal [l'hypochondrie] ? - On dit Que tous les voyageurs se barbouillent l'esprit |
Nobles de prov. II, 3 |
barbouiller |
.... Tu voudrais me déplaire, à moi, Crispin, à moi, que tu nommais toujours Ton bec, ton petit bec ? |
Nobles de province, IV, 4 |
bec |
.... Que veux-tu ? c'est peut-être bêtise De croire ce qu'on voit ; mais j'ai cette sottise |
Nobles de province, IV, 4 |
bêtise |
Modérez votre bile, et vous rendez traitable |
Nobles de Province, I, 1 |
bile |
Il est des bistouris.... - Des bistouris ! au diable ; Cherche qui tu voudras pour le bistouriser |
Nobles de province, II, 10 |
bistouriser |
.... Eh bien ! donc, tu sauras Que le jeune blondin pour qui je m'intéresse Brûle pour les appas de ma jeune maîtresse |
Nobles de province, IV, 4 |
blondin, ine |
Crispin : Allons donc, sans façon, çà le baiser de paix.... - Florine : Au retour. - Crispin : Souviens-t'en ; ah ! bouchon, tes attraits Sans cesse avec plaisir m'attirent.... |
Nobles de province, IV, 5 |
bouchon [2] |
Tant de bras ont chargé sur lui tous à la fois, L'un l'affublant d'un sac et saisissant sa brette |
Nobles de province, II, 1 |
brette |
L'autre en son jeune temps assure qu'il a mis Plus de bretteurs à bas que tué de perdrix |
Nobles de prov. I, 9 |
bretteur |
....vous le savez si c'est depuis un jour Que l'histoire fait bruit du nom de Fatencour |
Nobles de province, I, 1 |
bruit |
Gens aimant leurs foyers et qu'on nomme cagnards |
Nobles de province, V, 1 |
cagnard, arde |
.... Et ce beau cajoleur, Avec qui je t'ai vue en douce confidence |
Nobles de province, IV, 4 |
cajoleur, euse |
En lui l'on voit régner une candeur extrême ; Il n'affecte en ses moeurs aucun déguisement, Et dans tout ce qu'il fait il agit franchement |
l'Amant qui ne flatte point, II, 8 |
candeur |
Ma fille assurément n'est point une stupide ; Mais dans son procédé je la trouve candide |
l'Amant qui ne flatte point, IV, 3 |
candide |
Allons, cette chaconne en C sol ut |
Crispin mus. I, 10 |
chaconne |
D'un mal si chagrinant je sais bien le remède |
Crispin mus. I, 12 |
chagrinant, ante |
.... Ce sont de ces gens Qui ne craignent personne et chamaillent des dents, Et qui d'un ennemi se défont fort en hâte S'il leur dure aussi peu que fait un lièvre en pâte |
Nobles de prov. I, 9 |
chamailler |
Je ne suis pas de ces médecins qui ne chérissent que leurs opinions et qui, plutôt que d'en démordre, aiment mieux laisser mourir un malade |
Crispin méd. II, 9 |
chérir |
Je voudrais bien qu'elle eût soufflé devant moi et qu'elle s'avisât de traverser ce que j'aurais résolu ; je lui ferais bien voir que son cheval ne serait qu'une bête |
Crispin médecin, I, 2 |
cheval |
Laissons l'âge à part ; aussi bien, comme on dit, il n'est que pour les chevaux |
Crispin médecin, I, 1 |
cheval |
Chacun sur la satire à son gré se contente ; Et les plus circonspects avec tous leurs grands soins Sont ceux le plus souvent qu'on respecte le moins |
Nobles de province, III, 3 |
circonspect, ecte |
Vous n'avez plus, monsieur, que le couvent en tête ; Vous voulez tout cloîtrer ; et qui vous en croirait, Avant qu'il fût dix ans, le monde finirait |
Crisp. music. II, 1 |
cloîtrer |
La colère t'emporte. - On se colère à moins |
Nobles de province, II, 3 |
colérer (se) |
Et si fort amoureux de ses opinions Qu'il n'y souffre jamais de contradictions |
Nobles de province, III, 10 |
contradiction |
Il croit facilement tout ce qu'on lui fait croire ; Et quand on lui soutient : c'est vous qui l'avez dit, La chose en même temps n'a plus de contredit ; C'est un arrêt donné.... |
Nobles de province, III, 10 |
contredit [2] |
Votre âge, monsieur, ne convient pas avec celui de ma fille |
Crispin médecin, I, 3 |
convenir |
Il est le coq du bourg, connu pour un Crésus, Et possède du moins cinquante mille écus |
Deuil, sc. 4 |
coq [1] |
.... Quand un coquet fieffé, D'amour, de bonne sorte, une fois s'est coiffé, Cela tient comme glu.... |
Crisp. mus. V, 5 |
coquet, ette |
être jeune, bien fait, de large corpulence |
App. trompeuses, III, 4 |
corpulence |
Il vient les visiter sous le nom de cousin ; La soubrette d'ailleurs sait gagner un voisin ; Là, tout devenant libre à ce feint cousinage, Ils y vont en secret jouer leur personnage |
les Apparences trompeuses, III, 2 |
cousinage |
Ah ! quel plaisir je vais prendre à faire sur son corps [un corps à disséquer] une incision cruciale et à lui ouvrir le ventre depuis le cartilage xiphoïde jusqu'aux os pubis ! |
Crispin médecin, II, 4 |
crucial, ale |
C'est un mal [l'amour] qui jamais n'en tendit raillerie, Qui cuit et qui chatouille, et qui sut de tout temps Donner à corps perdu sur les honnêtes gens |
Crisp. music. V, 3 |
cuire |
Monsieur mon père, on me voit le cul de tous les côtés [je suis en guenilles] |
Crispin médecin, I, 6 |
cul |
Dame ! quand on est belle, on ne l'est pas pour rien |
Bourg. de qualité, I, 4 |
dame [2] |
Ils font les damerets, sont de tous les plaisirs |
Appar. tromp. I, 2 |
dameret [1] |
.... Sans daube, entremets, bisque, à t'entendre parler, notre amour court grand risque |
le Souper mal apprêté, sc. 5 |
daube |