Citation de D'ALEMBERT extraite de l'article "nous" du dictionnaire de français Littré
Cet être appelé nous est formé de deux principes de différente nature, tellement unis, qu'il règne entre les mouvements et les affections de l'un et de l'autre une correspondance que nous ne saurions ni surprendre ni altérer, et qui les tient dans un assujétissement réciproque
(Jean Le Rond D'ALEMBERT, Disc. prélim. Encycl. Oeuv. t. I, p. 192, dans POUGENS.)
Citation | Œuvre | Entrée |
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La traduction qu'il [l'abbé Delille] a entreprise de l'Énéide, prépare un nouveau tourment à l'envie, et de nouvelles sottises aux mauvais critiques | Éloges, Segrais. | nouveau |
Les fausses idées qu'on donne de l'éloquence dans nos colléges en apprenant à nos jeunes gens à noyer une pensée commune dans un déluge de périodes insipides | Réfl. sur l'éloc. orat. Oeuvr. t. I, p. 169, dans POUGENS. | noyer [2] |
L'intérêt de l'humanité demanderait que la puissance spirituelle fût mise nue comme la main | Lett. à Voltaire, 6 avril 1773 | nu, nue [1] |
On nuit plus aux progrès de l'esprit en plaçant mal les récompenses qu'en les supprimant | Disc. prélim. Encycl. Oeuvr. t. I, p. 295, dans POUGENS. | nuire |
Il n'est point de sujet où l'intention de nuire trouve plus de prétextes à s'exercer qu'en matière de religion | Abus de la crit. Oeuvr. t. VI, p. 253 | nuire |
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