Citation de CHATEAUBRIAND extraite de l'article "havre" du dictionnaire de français Littré
De petits écureuils noirs, après avoir dépouillé les noyers du voisinage, se sont résolus à chercher fortune et à s'embarquer pour une autre forêt ; aussitôt, élevant leurs queues et déployant au vent cette voile de soie, la race hardie tente fièrement l'inconstance des ondes ; la tempête se lève, la flotte va périr, elle essaye de gagner le havre prochain
(François René CHATEAUBRIAND, Génie, I, V, 9)
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| L'écuyer suivait le chevalier à la guerre, portait son heaume élevé sur le pommeau de la selle | Génie, IV, V, 4 | heaume [1] |
| Parler de faire le point eût été de l'hébreu pour nos marins | Itinér. partie 3e. | hébreu |
| On nous héla d'une des portes de la ville | Itinér. 1re part. | héler |
| Nous eûmes des herbiers chinois, des géographies chinoises | Génie, IV, IV, 1 | herbier |
| Le patient Tourville nourri dans les vallées herbues où dansent des paysannes à la haute coiffure | Natch. I | herbu, ue |
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| Citation | Auteur | Œuvre | Entrée |
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| Employant ce Typhis [pilote], Syrtes et Cyanées Seront havres pour toi | MALHERBE | II, 12 | havre |
| Et, comme un marinier échappé de l'orage, Du havre sûrement contempler le naufrage | RÉGNIER | Épître II | havre |
| Maldonado, qui faisait tout son espoir, est maintenant reconnu pour un des plus mauvais havres qu'il y ait au monde | RAYNAL | Hist. phil. VIII, 10 | havre |
| Mais n'est-ce pas la loi des fortunes humaines, Qu'elles n'ont point de havre à l'abri de tout vent ? | MALHERBE | VI, 10 | havre |
| Les baies, les ports et les havres | BUFFON | Hist. nat. Preuv. théor terr. Oeuvres, t. II, p. 199 | havre |