Citation de SÉGUR extraite de l'article "vétéran" du dictionnaire de français Littré

Il [Napoléon dans une revue] s'arrête aux plus vieux soldats ; à l'un, c'est la bataille des Pyramides, à l'autre celle de Marengo, d'Austerlitz, d'Iéna ou de Friedland qu'il rappelle d'un mot, accompagné d'une caresse familière ; et le vétéran, qui se croit reconnu de son empereur, se grandit tout glorieux au milieu de ses compagnons moins anciens qui l'envient

(Philippe de SÉGUR, Hist. de Nap. III, 3)