Citation de VOLTAIRE extraite de l'article "duriuscule" du dictionnaire de français Littré
Il y a quelques vers duriuscules, je ne hais pas qu'un Spartacus soit quelquefois un peu raboteux
(François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE, Lett. Saurin, 5 mai 1760)
Citation |
Œuvre |
Entrée |
Vous nous reprochez nos e muets comme un son triste et sourd qui expire dans notre bouche, mais c'est précisément dans ces e muets que consiste la grande harmonie de notre prose et de nos vers ; empire, couronne, diadème, flamme, tendresse, victoire, toutes ces désinences heureuses laissent dans l'oreille un son qui subsiste encore après le mot commencé, comme un clavecin qui résonne quand les doigts ne frappent plus les touches |
Lett. Tovazzi, 24 janv. 1761 |
e |
J'allais moi-même Répandre sur son front l'eau sainte du baptême |
Zaïre, II, 3 |
eau |
Je suis émerveillée, Toute ébaubie et toute consolée |
Enfant prod. V, 7 |
ébaubi, ie |
Or, diamants, émeraudes, rubis, Tout disparaît à ses yeux ébaubis |
Bégueule. |
ébaubi, ie |
On bat des mains, et l'auteur ébaudi Se remercie et pense être applaudi |
Ép. 80 |
ébaudi, ie |
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