Citation de MOLIÈRE extraite de l'article "prude" du dictionnaire de français Littré
J'aime qu'avec douceur nous nous montrions sages, Et ne suis point du tout pour ces prudes sauvages Dont l'honneur est armé de griffes et de dents, Et veut, au moindre mot, dévisager les gens
(Jean-Baptiste POQUELIN, dit MOLIÈRE, ib. IV, 3)
Citations d'autres auteurs extraites de l'article "prude" du dictionnaire de français Littré
Citation | Auteur | Œuvre | Entrée |
---|---|---|---|
Un femme prude paye de maintien et de paroles ; une femme sage paye de conduite | LA BRUYÈRE | III | prude |
Qu'il faut souffrir quand on veut être prude, Et que, sans craindre et sans affecter rien, Il vaudrait mieux être femme de bien ! | VOLTAIRE | Prude, III, 10 | prude |
Les prudes sont la société la plus convenable aux jeunes personnes | MAINTENON | Lett. à M. d'Aubigné, t. I, p. 167, dans POUGENS | prude |
L'un et l'autre, à mon sens, ont le cerveau troublé, Répondra, chez Fredoc, ce marquis sage et prude | BOILEAU | Sat. IV | prude |
L'oiseau madré la connut à la mine, à son oeil prude, ouvert en tapinois | GRESSET | Ver-vert, III | prude |