Le seul enfant de ce mariage de Louis XIV qui... : citation de VOLTAIRE dans le dictionnaire de français Littré adapté du grand dictionnaire de la langue française d'Emile Littré

Citation de VOLTAIRE extraite de l'article "monseigneur" du dictionnaire de français Littré

(François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE, Louis XIV, Enfants.)

Citation	Œuvre	Entrée
Non-seulement les évêques ne se monseigneurisaient pas, mais ils ne donnaient point du monseigneur aux cardinaux	Dict. phil. Cérémonies.	monseigneuriser
Il [le duc d'Orléans] ne s'opposa point à l'habitude que le parlement avait prise de l'appeler toujours monsieur, tandis qu'il écrivait au chancelier monseigneur, et tandis que tous les corps de la noblesse des états provinciaux donnaient le titre de monseigneur au régent	Hist. parl. ch. LIX.	monsieur
Il [le roi de Prusse] appelle M. de Morival [condamné dans l'affaire d'Abbeville] auprès de lui.... cela vaut mieux, ce me semble, que d'aller se mettre à genoux à Paris devant messieurs, et de leur avouer qu'on est un impie qui vient faire entériner sa grâce	Lett. d'Alembert, 7 juill. 1775	monsieur
De sorte qu'encore aujourd'hui l'émétique demeure proscrit par un arrêt [du parlement], et que M. Silva [célèbre médecin d'alors] ne laisse pas d'en ordonner à messieurs, quand ils sont tombés en apoplexie	Lett. la Condamine, 22 juin 1734	monsieur
Je dis toujours le grand Corneille, qui a pour nous le mérite de l'antiquité, et je dis monsieur Racine et monsieur Despréaux, parce qu'ils sont presque mes contemporains	Aux aut. nouv. Parnasse.	monsieur
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Citation	Auteur	Œuvre	Entrée
logeât dans un trou d'un collége de Paris, quoiqu'il allât à pieds par les rues, quoiqu'il fût lui-même son aumônier	GUEZ DE BALZAC	Dissert. critiques, VII	monseigneur
Monseigneur, je prends avantage de ma témérité	CORNEILLE	Clitandre, Épître au duc de Longueville	monseigneur
Monseigneur, nous vous sommes bien obligés. - Monseigneur ! oh ! monseigneur ! attendez, mon ami, monseigneur mérite quelque chose ; et ce n'est pas une petite parole que monseigneur ; tenez, voilà ce que monseigneur vous donne	MOLIÈRE	Bourg. gent. II, 9	monseigneur
[Il y eut une dispute à la cour de Louis XIV en 1675, pour savoir si on devait aux maréchaux de France le monseigneur en écrivant ; la question fut tranchée en faveur des maréchaux] Après cela j'ai parlé du monseigneur : Ah ! mon Dieu, madame, m'a dit M. de Pompone, au nom de Dieu ! que M. de Grignan se garde bien du monsieur ; il ferait mal sa cour ; le roi s'en est expliqué sur le sujet du marquis d'Ambres ; il sera tondu ; le maréchal de Grammont conte en son langage que le comte de Guiche n'était pas un misérable sans naissance, sans dignité, et que jamais il n'a marchandé le monseigneur à aucun maréchal de France	SÉVIGNÉ	10 août 1675	monseigneur
Souvent, à pleines mains, d'Orval sème l'argent ; Parfois, faute de fonds, monseigneur est marchand	GILBERT	18e siècle.	monseigneur