Citation de GILBERT extraite de l'article "monseigneur" du dictionnaire de français Littré

Souvent, à pleines mains, d'Orval sème l'argent ; Parfois, faute de fonds, monseigneur est marchand

(Nicolas GILBERT, 18e siècle.)

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logeât dans un trou d'un collége de Paris, quoiqu'il allât à pieds par les rues, quoiqu'il fût lui-même son aumônier GUEZ DE BALZAC Dissert. critiques, VII monseigneur
Monseigneur, je prends avantage de ma témérité CORNEILLE Clitandre, Épître au duc de Longueville monseigneur
Monseigneur, nous vous sommes bien obligés. - Monseigneur ! oh ! monseigneur ! attendez, mon ami, monseigneur mérite quelque chose ; et ce n'est pas une petite parole que monseigneur ; tenez, voilà ce que monseigneur vous donne MOLIÈRE Bourg. gent. II, 9 monseigneur
[Il y eut une dispute à la cour de Louis XIV en 1675, pour savoir si on devait aux maréchaux de France le monseigneur en écrivant ; la question fut tranchée en faveur des maréchaux] Après cela j'ai parlé du monseigneur : Ah ! mon Dieu, madame, m'a dit M. de Pompone, au nom de Dieu ! que M. de Grignan se garde bien du monsieur ; il ferait mal sa cour ; le roi s'en est expliqué sur le sujet du marquis d'Ambres ; il sera tondu ; le maréchal de Grammont conte en son langage que le comte de Guiche n'était pas un misérable sans naissance, sans dignité, et que jamais il n'a marchandé le monseigneur à aucun maréchal de France SÉVIGNÉ 10 août 1675 monseigneur
Je dînai il y a quelques jours chez M. Ponchartrain : il fit beaucoup de railleries assez aigres sur le monseigneur que les évêques se donnent MAINTENON Lett. au cardin. de Noailles, 12 oct. 1695 monseigneur