Muse, sois donc sans crainte ; au souffle qui... : citation de MUSSET dans le dictionnaire de français Littré adapté du grand dictionnaire de la langue française d'Emile Littré

Citation de MUSSET extraite de l'article "muse [1]" du dictionnaire de français Littré

(Alfred DE MUSSET, Nuit d'octobre.)

Citation	Œuvre	Entrée
Est-ce toi dont la voix m'appelle, Ô ma pauvre muse ! est-ce toi ? Ô ma fleur, ô mon immortelle, Seul être pudique et fidèle Où vive encor l'amour de moi	Nuit de mai.	muse [1]
La rose, vierge encor, se referme jalouse Sur le frelon nacré qu'elle enivre en mourant	la Nuit de mai.	nacré, ée
Où Cologne et Strasbourg, Notre-Dame et Saint-Pierre, S'agenouillant au loin dans leurs robes de pierre, Sur l'orgue universel des peuples prosternés Entonnaient l'hosanna des siècles nouveau-nés	Rolla.	né, née
Devant ma table vint s'asseoir Un pauvre enfant vêtu de noir	Nuit de décembre.	noir, oire
Poëte, prends ton luth ; la nuit, sur la pelouse, Balance le zéphyr dans son voile odorant	Nuit de mai.	nuit
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Citation	Auteur	Œuvre	Entrée
Muse, redis-moi donc quelle ardeur de vengeance De ces hommes sacrés rompit l'intelligence	BOILEAU	Lutr. I	muse [1]
Le loisir fut certainement le père des Muses, les affaires en sont les ennemis, et l'embarras les tue	VOLTAIRE	Lett. d'Argental, 21 juin 1761	muse [1]
Ô Muses, accourez, solitaires divines, Amantes des ruisseaux, des grottes, des collines	CHÉNIER	ib. XI	muse [1]
Ah ! je les reconnais, et mon coeur se réveille ; Ô sons, ô douces voix chères à mon oreille, ô mes Muses, c'est vous ; vous, mon premier amour, Vous qui m'avez aimé dès que j'ai vu le jour	CHÉNIER	ib. IV	muse [1]
Nous eûmes longtemps neuf Muses ; la saine critique est la dixième qui est venue bien tard ; elle n'existait point du temps de Cécrops, du premier Bacchus, de Sanchoniaton, de Thaut, de Brama	VOLTAIRE	Dict. phil. Pierre le Grand et J. J. Rousseau.	muse [1]